Duchamp confisqué, Marcel retrouvé

Par : Philippe Sers
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  • Nombre de pages79
  • PrésentationBroché
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-7541-0301-5
  • EAN9782754103015
  • Date de parution28/01/2009
  • CollectionL'art en travers
  • ÉditeurHazan

Résumé

Dans le monde de l'art, l'idéologie institutionnelle et marchande se sert de Duchamp pour masquer ses obscurités. Derrière cela, qu'en est-il réellement de l'entreprise unique de celui dont Guillaume Apollinaire a dit qu'il était apte à réconcilier l'art avec le peuple ? On constate que très tôt, Marcel Duchamp a procédé à la publication systématique de son travail dans une sorte de musée portatif qui est la Boîte en valise. C'est pourtant seulement après sa mort, selon sa volonté, que sa toute dernière œuvre fut montrée. Elle aboutit ce qu'il est possible de dénommer son " grand œuvre ". Après avoir piégé le consensus de la société établie en une chausse-trappe qui reste encore efficace de nos jours, Duchamp use du paradoxe pour ouvrir la connaissance à de nouvelles régions dépassant les frontières de la logique. IL bouscule la routine de l'expérience quotidienne et invente le " transfert d'évidence ". Dès lors se trouve reformulée la question de la représentation. La dernière œuvre de Duchamp s'affronte précisément, et de manière très incisive, au " non représentable ". Balayant une série de malentendus ou de mésinterprétations graves, cet ouvrage démontre qui est le véritable Duchamp et comment il parvient à autoriser le passage radical de l'esthétique à l'éthique, ouvrant de nouvelles perspectives à la création artistique de notre époque, qui en a bien besoin.
Dans le monde de l'art, l'idéologie institutionnelle et marchande se sert de Duchamp pour masquer ses obscurités. Derrière cela, qu'en est-il réellement de l'entreprise unique de celui dont Guillaume Apollinaire a dit qu'il était apte à réconcilier l'art avec le peuple ? On constate que très tôt, Marcel Duchamp a procédé à la publication systématique de son travail dans une sorte de musée portatif qui est la Boîte en valise. C'est pourtant seulement après sa mort, selon sa volonté, que sa toute dernière œuvre fut montrée. Elle aboutit ce qu'il est possible de dénommer son " grand œuvre ". Après avoir piégé le consensus de la société établie en une chausse-trappe qui reste encore efficace de nos jours, Duchamp use du paradoxe pour ouvrir la connaissance à de nouvelles régions dépassant les frontières de la logique. IL bouscule la routine de l'expérience quotidienne et invente le " transfert d'évidence ". Dès lors se trouve reformulée la question de la représentation. La dernière œuvre de Duchamp s'affronte précisément, et de manière très incisive, au " non représentable ". Balayant une série de malentendus ou de mésinterprétations graves, cet ouvrage démontre qui est le véritable Duchamp et comment il parvient à autoriser le passage radical de l'esthétique à l'éthique, ouvrant de nouvelles perspectives à la création artistique de notre époque, qui en a bien besoin.