Du pessimisme

Par : Jean-Marie Paul

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  • Nombre de pages281
  • PrésentationBroché
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions16,1 cm × 22,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-35088-063-1
  • EAN9782350880631
  • Date de parution04/02/2013
  • CollectionEncre marine
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

L'homme ne cesse de se demander pourquoi il est malheureux. Si le pessimisme est de tout temps, il prospère pourtant à certaines époques de l'histoire. La fin de la Révolution et de l'Empire marque le retour à l'Ancien Régime qui ne fait pas rêver. Le romantisme et Schopenhauer alimentent le désespoir et s'en nourrissent. Byron, Leopardi, Chateaubriand, Poe, Baudelaire chantent le vague des passions, le spleen, l'ennui et la mélancolie.
L'histoire du progrès est celle d'un désamour. La modernité est désavouée dès sa naissance. Dans un monde où Dieu se meurt et où l'homme est au plus mal, la syphilis, l'urbanisation et l'industrialisation ne laissent guère de raisons d'espérer. Porté par les plus grands écrivains, le pessimisme envahit le XIXe siècle du sud au nord de l'Europe. On s'étonne presque que Freud et la psychanalyse soient venus si tard dans une société où l'angoisse et la dépression régnaient en maîtres depuis longtemps, et à Paris plus que dans toute autre capitale.
Le XXe siècle allait apporter une apocalypse pire que celle promise par les écrivains et les philosophes. Si l'Allemagne a pensé le pessimisme, la France l'a vécu passionnément et le cultive aujourd'hui avec obstination pour des raisons spécifiques que l'auteur tente de percevoir. Sans complaisance et sans militantisme, il s'interroge sur les causes d'un phénomène dont rien n'annonce la fin.
L'homme ne cesse de se demander pourquoi il est malheureux. Si le pessimisme est de tout temps, il prospère pourtant à certaines époques de l'histoire. La fin de la Révolution et de l'Empire marque le retour à l'Ancien Régime qui ne fait pas rêver. Le romantisme et Schopenhauer alimentent le désespoir et s'en nourrissent. Byron, Leopardi, Chateaubriand, Poe, Baudelaire chantent le vague des passions, le spleen, l'ennui et la mélancolie.
L'histoire du progrès est celle d'un désamour. La modernité est désavouée dès sa naissance. Dans un monde où Dieu se meurt et où l'homme est au plus mal, la syphilis, l'urbanisation et l'industrialisation ne laissent guère de raisons d'espérer. Porté par les plus grands écrivains, le pessimisme envahit le XIXe siècle du sud au nord de l'Europe. On s'étonne presque que Freud et la psychanalyse soient venus si tard dans une société où l'angoisse et la dépression régnaient en maîtres depuis longtemps, et à Paris plus que dans toute autre capitale.
Le XXe siècle allait apporter une apocalypse pire que celle promise par les écrivains et les philosophes. Si l'Allemagne a pensé le pessimisme, la France l'a vécu passionnément et le cultive aujourd'hui avec obstination pour des raisons spécifiques que l'auteur tente de percevoir. Sans complaisance et sans militantisme, il s'interroge sur les causes d'un phénomène dont rien n'annonce la fin.
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