Du beau au sublime dans l'art. Esquisse d'une métaesthétique

Par : Daniel Salvatore Schiffer

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages143
  • PrésentationBroché
  • Poids0.152 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-8251-4225-7
  • EAN9782825142257
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurL'Age d'Homme

Résumé

Ce livre, concis mais dense et rigoureux sur le plan conceptuel, jette les bases, à partir d'une analyse philosophique de l'art contemporain, d'une nouvelle approche de l'esthétique : ce que j'appelle, dans une perspective originale et inédite, une " métaesthétique ", dont le critère primordial est non pas l'idée du " beau " (dérivée de notre tradition platonicienne), mais bien du " sublime " (via la Critique de la faculté de juger de Kant notamment), là même où l'" informe " ou le " difforme ", voire ce qui est communément réputé " laid ", peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient traités (" sublimés ") par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance qualitative (à l'instar du " mal " chez Nietzsche, Baudelaire, Artaud ou Bataille).
Car le " beau ", canon majeur de l'esthétique traditionnelle, ne constitue plus à l'évidence, aujourd'hui, un critère nécessaire et suffisant pour appréhender, apprécier ou juger, l'art contemporain. Le " beau ", pas plus que le " bien ", n'est plus en effet, depuis la critique nietzschéenne des valeurs judéo-chrétiennes, son objet premier. Il faut donc passer à un autre critère : celui, précisément, du " sublime ", entendu non pas nécessairement comme une catégorie supérieure du " beau ", bien qu'il ne l'exclue certes pas a priori et puisse même parfois l'intégrer, mais aussi souvent, et paradoxalement, comme son exact contraire.
Exemples : l'oeuvre de Pablo Picasso (corps démembrés ou déconstruits), de Francis Bacon (visages concassés ou ensanglantés) ou de Lucian Freud (corps obèses et flasques). Ainsi ce passage du " beau " au " sublime " correspond-il au passage de l'esthétique à la métaeshétique. Mieux, et pour employer une analogie : la métaesthétique est à l'esthétique ce que la métaphysique est à la physique. Ce texte se veut donc novateur, sinon d'avant-garde, et projeté vers un important débat critique, aujourd'hui, autour de l'art contemporain.
Bref : la métaesthétique, c'est ce qui vient, en philosophie de l'art, après l'art contemporain ! Mais aussi via un essentiel retour à la sublimité du dandysme...
Ce livre, concis mais dense et rigoureux sur le plan conceptuel, jette les bases, à partir d'une analyse philosophique de l'art contemporain, d'une nouvelle approche de l'esthétique : ce que j'appelle, dans une perspective originale et inédite, une " métaesthétique ", dont le critère primordial est non pas l'idée du " beau " (dérivée de notre tradition platonicienne), mais bien du " sublime " (via la Critique de la faculté de juger de Kant notamment), là même où l'" informe " ou le " difforme ", voire ce qui est communément réputé " laid ", peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient traités (" sublimés ") par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance qualitative (à l'instar du " mal " chez Nietzsche, Baudelaire, Artaud ou Bataille).
Car le " beau ", canon majeur de l'esthétique traditionnelle, ne constitue plus à l'évidence, aujourd'hui, un critère nécessaire et suffisant pour appréhender, apprécier ou juger, l'art contemporain. Le " beau ", pas plus que le " bien ", n'est plus en effet, depuis la critique nietzschéenne des valeurs judéo-chrétiennes, son objet premier. Il faut donc passer à un autre critère : celui, précisément, du " sublime ", entendu non pas nécessairement comme une catégorie supérieure du " beau ", bien qu'il ne l'exclue certes pas a priori et puisse même parfois l'intégrer, mais aussi souvent, et paradoxalement, comme son exact contraire.
Exemples : l'oeuvre de Pablo Picasso (corps démembrés ou déconstruits), de Francis Bacon (visages concassés ou ensanglantés) ou de Lucian Freud (corps obèses et flasques). Ainsi ce passage du " beau " au " sublime " correspond-il au passage de l'esthétique à la métaeshétique. Mieux, et pour employer une analogie : la métaesthétique est à l'esthétique ce que la métaphysique est à la physique. Ce texte se veut donc novateur, sinon d'avant-garde, et projeté vers un important débat critique, aujourd'hui, autour de l'art contemporain.
Bref : la métaesthétique, c'est ce qui vient, en philosophie de l'art, après l'art contemporain ! Mais aussi via un essentiel retour à la sublimité du dandysme...
Penser Salman Rushdie
Daniel Salvatore Schiffer
E-book
13,99 €
Penser Salman Rushdie
Daniel Salvatore Schiffer
E-book
13,99 €
Lord Byron
Daniel Salvatore Schiffer
E-book
9,99 €
Oscar Wilde
Daniel Salvatore Schiffer
E-book
10,99 €
Métaphysique du dandysme
Daniel Salvatore Schiffer
E-book
3,99 €
Lord Byron
Daniel Salvatore Schiffer
Poche
10,50 €