Droit à la mort. " Suicide mode d'emploi ", ses lecteurs et ses juges

Par : Claude Guillon

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  • Nombre de pages361
  • PrésentationBroché
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-915286-34-5
  • EAN9782915286342
  • Date de parution14/10/2004
  • CollectionHors texte
  • ÉditeurHors Commerce

Résumé

"K. s'est tuée à 21 ans en avalant des***. Elle est maintenue en état de survie artificielle par un médecin, glorieux défenseur du droit à la vie. Celui-ci a osé déclarer : "Je refuserai de lui donner la mort." Si nous voulons que, demain, les milliers de K. qui choisissent la mort chaque année puissent choisir la mort douce [...], il faut casser le chantage de. société qui dit à ceux qui veulent mourir : "Tant pis si vous souffrez et d'ailleurs si vous vous ratez, nous ne vous, raterons pas, nous ferons tout pour vous contraindre à la survie. " L'idée que chaque être humain est en droit de décider du jour et du moyen de sa mort demeure insupportable aux institutions, alors même que la majorité des Français souhaitent avoir la liberté de mourir quand ils le désirent. Il est exceptionnel qu'un succès de librairie fasse contre lui l'unanimité de la presse, des autorités religieuses, civiles et judiciaires. C'est pourtant le destin du livre Suicide, mode d'emploi, vendu à plus de 100 000 exemplaires, traduit en cinq langues et finalement retiré de la circulation par décision de justice. Claude Guillon analyse le scandale qu'entraîna la publication du livre. Il nous offre aussi à lire des extraits de lettres, choisies parmi plus de 6oo reçues, qui sont une correspondance d'amitié, et parfois d'amour, Tous parlent de la souffrance et de la mort avec une émotion, un humour et un sang-froid dont sont incapables les " suicidologues ". Le combat continue pour que soit reconnu, y compris dans le nouvel espace européen, le droit de chacune et de chacun à disposer de son corps et de sa vie, y compris jusqu'à la mort, que l'on parle de suicide ou d'euthanasie.
"K. s'est tuée à 21 ans en avalant des***. Elle est maintenue en état de survie artificielle par un médecin, glorieux défenseur du droit à la vie. Celui-ci a osé déclarer : "Je refuserai de lui donner la mort." Si nous voulons que, demain, les milliers de K. qui choisissent la mort chaque année puissent choisir la mort douce [...], il faut casser le chantage de. société qui dit à ceux qui veulent mourir : "Tant pis si vous souffrez et d'ailleurs si vous vous ratez, nous ne vous, raterons pas, nous ferons tout pour vous contraindre à la survie. " L'idée que chaque être humain est en droit de décider du jour et du moyen de sa mort demeure insupportable aux institutions, alors même que la majorité des Français souhaitent avoir la liberté de mourir quand ils le désirent. Il est exceptionnel qu'un succès de librairie fasse contre lui l'unanimité de la presse, des autorités religieuses, civiles et judiciaires. C'est pourtant le destin du livre Suicide, mode d'emploi, vendu à plus de 100 000 exemplaires, traduit en cinq langues et finalement retiré de la circulation par décision de justice. Claude Guillon analyse le scandale qu'entraîna la publication du livre. Il nous offre aussi à lire des extraits de lettres, choisies parmi plus de 6oo reçues, qui sont une correspondance d'amitié, et parfois d'amour, Tous parlent de la souffrance et de la mort avec une émotion, un humour et un sang-froid dont sont incapables les " suicidologues ". Le combat continue pour que soit reconnu, y compris dans le nouvel espace européen, le droit de chacune et de chacun à disposer de son corps et de sa vie, y compris jusqu'à la mort, que l'on parle de suicide ou d'euthanasie.