Dommages de guerre. Paris-Pristina-Belgrade 1999

Par : Claude Guillon

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  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-908744-56-2
  • EAN9782908744569
  • Date de parution14/04/2000
  • ÉditeurL'Insomniaque

Résumé

Sous la bannière de l'OTAN, Assassins Sans Frontières et Marchands du Monde ont ravagé la Serbie et le Kosovo... sans pour autant vaincre l'affreux dictateur qui fournissait le prétexte à la guerre. L'épouvantail peut encore servir. Concurrents et complices, les Etats-Unis et l'Union européenne aménagent dans les Balkans une zone de transit pour les ressources énergétiques qu'ils importent comme pour les marchandises qu'ils exportent. Les VRP du capitalisme y remodèlent les économies et les territoires à leur convenance ; ils forment des magistrats, des chefs d'entreprise et même des " meneurs syndicaux ". En dissimulant cela, le gouvernement français a réussi à convaincre des millions de téléspectateurs que les bombardements relevaient de l'action humanitaire, sans véritable motivation géostratégique ou économique. Parmi les crédules et les muets, il s'est trouvé des non-violents, des anarcho-syndicalistes, des libertaires, des antimilitaristes, tous adversaires déclarés du monde capitaliste. Pour nous, qui n'avions à redouter ici ni les bombes, ni la mobilisation générale, il s'agit là du plus honteux des " dégâts collatéraux ".
Sous la bannière de l'OTAN, Assassins Sans Frontières et Marchands du Monde ont ravagé la Serbie et le Kosovo... sans pour autant vaincre l'affreux dictateur qui fournissait le prétexte à la guerre. L'épouvantail peut encore servir. Concurrents et complices, les Etats-Unis et l'Union européenne aménagent dans les Balkans une zone de transit pour les ressources énergétiques qu'ils importent comme pour les marchandises qu'ils exportent. Les VRP du capitalisme y remodèlent les économies et les territoires à leur convenance ; ils forment des magistrats, des chefs d'entreprise et même des " meneurs syndicaux ". En dissimulant cela, le gouvernement français a réussi à convaincre des millions de téléspectateurs que les bombardements relevaient de l'action humanitaire, sans véritable motivation géostratégique ou économique. Parmi les crédules et les muets, il s'est trouvé des non-violents, des anarcho-syndicalistes, des libertaires, des antimilitaristes, tous adversaires déclarés du monde capitaliste. Pour nous, qui n'avions à redouter ici ni les bombes, ni la mobilisation générale, il s'agit là du plus honteux des " dégâts collatéraux ".