Dorothea von Stetten Kunstpreis 2022. Junge Kunst aus Polen : Zuzana Golinska, Diana Lelonek, Daniel Rycharski

Par : Sebastian Cichocki, Anda Rottenberg, Monika Szewczyk
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  • Nombre de pages120
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.623 kg
  • Dimensions21,0 cm × 26,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-3-86442-387-1
  • EAN9783864423871
  • Date de parution17/11/2022
  • ÉditeurSnoeck - Cologne
  • PréfacierStephan Berg

Résumé

Avec la Pologne, c'est à une scène artistique d'une incroyable diversité, d'une vitalité extrême et d'une immense réflectivité que le prix d'art Dorothea von Stetten 2022 rend hommage. Dans le contexte social d'un catholicisme encore très rigide (98 % de la population polonaise se dit catholique croyante) face à un néo-libéralisme urbain, beaucoup des projets artisA­tiques souvent marqués par la performance et l'installation tournent de préférence autour des questions de l'identité, de la nationalité et de la religion.
La jeune scène d'aujourd'hui se distingue en cela, autant des représentants de "l'art critique" des années 1990, comme PaweÅ Althamer ou Artur Zmijewski, que de la génération de peintres post-communistes comme Wilhelm A­Sasnal ou RafaÅ Bujnowski qui ont placé les banalités de la vie quotidienne au centre de leurs rcherches après 2000. Le choix des points de vue représentés dans l'exposition reflète de manière impressionnante l'ampleur, l'intensité et la profondeur critique avec lesquelles la jeune génération d'artistes polonais aborde ses champs thématiques.
Zuzana Golinska (1990) notamment, dont les arrangements de sculptures suggestifs interrogent sur la position du corps dans le monde, ou Diana Lelonek (1988) dont les installations foisonnantes critiquent l'idée d'une croissance sans fin et de notre attitude irresponsable envers les ressources naturelles. Daniel Rycharski (1986) de son côté travaille, avec son oeuvre très marquée par les éléments actionnistes, au dépassement des antagonismes au sein de la culture polonaise et prend ainsi clairement position contre l'exigence normative de l'orientation hétérosexuelle.
Avec la Pologne, c'est à une scène artistique d'une incroyable diversité, d'une vitalité extrême et d'une immense réflectivité que le prix d'art Dorothea von Stetten 2022 rend hommage. Dans le contexte social d'un catholicisme encore très rigide (98 % de la population polonaise se dit catholique croyante) face à un néo-libéralisme urbain, beaucoup des projets artisA­tiques souvent marqués par la performance et l'installation tournent de préférence autour des questions de l'identité, de la nationalité et de la religion.
La jeune scène d'aujourd'hui se distingue en cela, autant des représentants de "l'art critique" des années 1990, comme PaweÅ Althamer ou Artur Zmijewski, que de la génération de peintres post-communistes comme Wilhelm A­Sasnal ou RafaÅ Bujnowski qui ont placé les banalités de la vie quotidienne au centre de leurs rcherches après 2000. Le choix des points de vue représentés dans l'exposition reflète de manière impressionnante l'ampleur, l'intensité et la profondeur critique avec lesquelles la jeune génération d'artistes polonais aborde ses champs thématiques.
Zuzana Golinska (1990) notamment, dont les arrangements de sculptures suggestifs interrogent sur la position du corps dans le monde, ou Diana Lelonek (1988) dont les installations foisonnantes critiquent l'idée d'une croissance sans fin et de notre attitude irresponsable envers les ressources naturelles. Daniel Rycharski (1986) de son côté travaille, avec son oeuvre très marquée par les éléments actionnistes, au dépassement des antagonismes au sein de la culture polonaise et prend ainsi clairement position contre l'exigence normative de l'orientation hétérosexuelle.