Depuis 2006, Jean Michel Fickinger et Dany Leriche multiplientles voyages au Mali à la rencontre des chefs des différentes confréries dechasseurs. Gardiens de rites animistes, la plus vieille organisationtraditionnelle que l'usure du temps a épargnée, ces " chasseurs de l'invisible "détiennent la magie, perpétuent le passé et le savoir. Ils sont à la foisféticheurs, guérisseurs et devins. Longtemps inaccessibles, ils acceptent deposer en tenue de devin devant l'objectif de Jean Michel Fickinger.
La mise enscène sobre, les figures qui se détachent sur un fond blanc, l'élégance despostures, les visages aux regards expressifs, concourent à saisir l'âme de ceschasseurs tout en évitant l'écueil du pittoresque et de l'exotique. Il s'établitentre le photographe et son modèle " une relation de partage " permettant par laretranscription de "ces visages qui débordent de gravité et de dignité" d'aller bien au-delà d'un simple inventaire ethnographique.
Au fil du temps, des liens se sont tissés, cette relation de confianceleur a permis de rencontrer tous les chefs et leurs griots dont Yoro Sidibé, Sibiri Samaké et le très célèbre Balla Guimba. Ces portraits inédits dechasseurs, incroyables personnages, " qui marchent sur le tempsA " témoignentd'une mémoire culturelle ancestrale, qui est aujourd'hui en danger face àl'occidentalisation de la société malienne.
" LesChasseursA " est le troisième volet d'une trilogie que les auteurs consacrentaux sociétés d'initiés du Mali.
Depuis 2006, Jean Michel Fickinger et Dany Leriche multiplientles voyages au Mali à la rencontre des chefs des différentes confréries dechasseurs. Gardiens de rites animistes, la plus vieille organisationtraditionnelle que l'usure du temps a épargnée, ces " chasseurs de l'invisible "détiennent la magie, perpétuent le passé et le savoir. Ils sont à la foisféticheurs, guérisseurs et devins. Longtemps inaccessibles, ils acceptent deposer en tenue de devin devant l'objectif de Jean Michel Fickinger.
La mise enscène sobre, les figures qui se détachent sur un fond blanc, l'élégance despostures, les visages aux regards expressifs, concourent à saisir l'âme de ceschasseurs tout en évitant l'écueil du pittoresque et de l'exotique. Il s'établitentre le photographe et son modèle " une relation de partage " permettant par laretranscription de "ces visages qui débordent de gravité et de dignité" d'aller bien au-delà d'un simple inventaire ethnographique.
Au fil du temps, des liens se sont tissés, cette relation de confianceleur a permis de rencontrer tous les chefs et leurs griots dont Yoro Sidibé, Sibiri Samaké et le très célèbre Balla Guimba. Ces portraits inédits dechasseurs, incroyables personnages, " qui marchent sur le tempsA " témoignentd'une mémoire culturelle ancestrale, qui est aujourd'hui en danger face àl'occidentalisation de la société malienne.
" LesChasseursA " est le troisième volet d'une trilogie que les auteurs consacrentaux sociétés d'initiés du Mali.