Dom Robert, nom religieux de Guy de Chaunac Lanzac (1907-1997), est l'un des plus célèbres peintres cartonniers de tapisseries du xxe siècle. Issu d'une grande famille aristocratique, il mène d'abord la vie d'un jeune artiste, au sein des milieux culturels et intellectuels du Paris des années 1920. Grâce à sa rencontre avec le philosophe catholique Jacques Maritain en 1930, il entame un cheminement spirituel qui le conduit à devenir moine bénédictin.
Il restera toute sa vie, même lors d'un séjour de dix ans en Angleterre, rattaché à l'Abbaye Saint-Benoît d'En Calcat, dans le Tarn. Parallèlement à sa vie monastique, il développe son oeuvre de dessinateur et de peintre. En 1940, initié par Jean Lurçat, il découvre à Aubusson l'art de la tapisserie dont il devient peu à peu un maître incontesté, au succès jamais démenti. C'est cet exceptionnel double parcours de vie, religieux et artistique, que retrace Sophie Guérin Gasc, spécialiste de Dom Robert, dessinant un personnage volontaire et attachant, sensible et plein d'humour, tout en mettant en lumière une oeuvre foisonnante, à la palette éclatante, reflet d'une observation fine de la nature.
S'appuyant sur une vaste recherche documentaire et iconographique, l'autrice brosse ainsi un portrait de ce moine artiste et fait émerger, en filigrane, les échos d'époques révolues. DOM ROBERT, né Guy de CHAUNAC LANZAC Nieuil-l'Espoir (Vienne), 15 décembre 1907 Dourgne (Tarn), 10 mai 1997 Dom Robert - Guy de Chaunac Lanzac - né en 1907, est un des maîtres de la tapisserie contemporaine. Sa vocation d'artiste et sa vocation religieuse ont trouvé leur épanouissement à l'abbaye bénédictine d'En Calcat, à Dourgne dans le Tarn où il entre en 1930.
En 1941, sa rencontre avec Jean Lurçat, impressionné par ses premières oeuvres, enluminures et aquarelles, décide de son destin de peintre cartonnier. Ses oeuvres sont tissées à Aubusson chez Tabard puis chez Suzanne Goubely. Entre 1947 et 1958, il continue son oeuvre au monastère de Buckfast en Angleterre et, diffusé par de grandes galeries comme La Demeure à Paris, il connaît un succès grandissant.
De retour à En Calcat, en 1958, il trouve une fructueuse veine d'inspiration dans la nature environnante, concrétisée par un rythme soutenu de création de tapisseries jusqu'en 1994 où une chute l'oblige à cesser toute activité. Il meurt à En Calcat en 1997.
Dom Robert, nom religieux de Guy de Chaunac Lanzac (1907-1997), est l'un des plus célèbres peintres cartonniers de tapisseries du xxe siècle. Issu d'une grande famille aristocratique, il mène d'abord la vie d'un jeune artiste, au sein des milieux culturels et intellectuels du Paris des années 1920. Grâce à sa rencontre avec le philosophe catholique Jacques Maritain en 1930, il entame un cheminement spirituel qui le conduit à devenir moine bénédictin.
Il restera toute sa vie, même lors d'un séjour de dix ans en Angleterre, rattaché à l'Abbaye Saint-Benoît d'En Calcat, dans le Tarn. Parallèlement à sa vie monastique, il développe son oeuvre de dessinateur et de peintre. En 1940, initié par Jean Lurçat, il découvre à Aubusson l'art de la tapisserie dont il devient peu à peu un maître incontesté, au succès jamais démenti. C'est cet exceptionnel double parcours de vie, religieux et artistique, que retrace Sophie Guérin Gasc, spécialiste de Dom Robert, dessinant un personnage volontaire et attachant, sensible et plein d'humour, tout en mettant en lumière une oeuvre foisonnante, à la palette éclatante, reflet d'une observation fine de la nature.
S'appuyant sur une vaste recherche documentaire et iconographique, l'autrice brosse ainsi un portrait de ce moine artiste et fait émerger, en filigrane, les échos d'époques révolues. DOM ROBERT, né Guy de CHAUNAC LANZAC Nieuil-l'Espoir (Vienne), 15 décembre 1907 Dourgne (Tarn), 10 mai 1997 Dom Robert - Guy de Chaunac Lanzac - né en 1907, est un des maîtres de la tapisserie contemporaine. Sa vocation d'artiste et sa vocation religieuse ont trouvé leur épanouissement à l'abbaye bénédictine d'En Calcat, à Dourgne dans le Tarn où il entre en 1930.
En 1941, sa rencontre avec Jean Lurçat, impressionné par ses premières oeuvres, enluminures et aquarelles, décide de son destin de peintre cartonnier. Ses oeuvres sont tissées à Aubusson chez Tabard puis chez Suzanne Goubely. Entre 1947 et 1958, il continue son oeuvre au monastère de Buckfast en Angleterre et, diffusé par de grandes galeries comme La Demeure à Paris, il connaît un succès grandissant.
De retour à En Calcat, en 1958, il trouve une fructueuse veine d'inspiration dans la nature environnante, concrétisée par un rythme soutenu de création de tapisseries jusqu'en 1994 où une chute l'oblige à cesser toute activité. Il meurt à En Calcat en 1997.