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Affaires de mœurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre d'Aldo Moro, mort de Pasolini, intrigues au Vatican... Dessinant le portrait infiniment romanesque de l'Italie entre 1959 et 1979, Dolce Vita donne les clés de l'Italie d'aujourd'hui, celle d'un Berlusconi tragicomique. Le dernier Guépard, en la personne du prince Malo, confesse son histoire douce-amère, celle d'une aristocratie décadente, d'une fin de règne qui n'en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.
Dolce vita
Le prince Malo est à la fin de sa vie. Il confie à un jésuite les frasques de sa vie passée et les secrets qui l'accompagnent. L'auteur retrace une vingtaine d'années de l'histoire de l'Italie : ses scandales, ses corruptions, ses grands procès. On y croise la loge P2, les brigades rouges, le Vatican, Pasolini.... L'idée est que pour comprendre l'Italie de Berlusconi, il faut connaître ce passé. C'est un livre très intéressant mais touffu. Les références sont assez pointues, les personnages nombreux et souvent inconnus pour quelqu'un qui n'a pas suivi de près la politique italienne. J'ai parfois dû relire car j'avais la sensation de n'avoir pas tout saisi aux sous-entendus.
C'est malgré tout un livre passionnant et très bien écrit qui donne envie de se pencher un peu plus sur l'Histoire récente.