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Grand-mère m’a emmené à un concert de violon. J’ai tellement aimé que j’ai commencé des cours pour jouer moi aussi, mais c’est difficile. Quand je joue ça grince comme un chat qui miaule. Je répète les gammes, les exercices, je vais à deux cours de solfège par semaine. J’en ai marre. Je veux arrêter. Mais je n’arrête pas. Finalement, mon violon devient mon ami et je suis contente de le retrouver chaque jour.
Encore cette fois je m'appelle "Anonyme"!
D'une façon très réaliste et avec le naturel qu'on lui connaît, Susie Morgenstern nous campe le personnage d'une petite fille en proie aux plaisirs et tourments de l'apprentissage du violon... C'est un récit à la première personne, plein d'humour, ponctué par les petits dessins plein de finesse et un peu rétro de Marie de Salle.
Un sujet rarement exploité dans la littérature pour les plus jeunes, destiné aux musiciens en herbe et charmant !