En Corée, la majorité est fixée à dix-neuf ans et Dong-Hwi sait qu'il lui reste un an pour profiter de son enfance avant d'aborder l'âge adulte. Yuni, elle, a déjà vingt ans mais un accident à quelques jours du bac l'a empêchée d'obtenir son diplôme et d'intégrer l'université. Inscrite dans un institut privé, elle recommence son année de terminale avec l'impression d'être restée coincée dans l'enfance. Son seul réconfort, elle le trouve en compagnie des chats errants qu'elle nourrit durant sa pause déjeuner. C'est comme cela qu'elle fait la connaissance de Dong-Hwi, lui aussi
grand amoureux de ces félins débrouillards qui luttent pour leur survie dans un monde hostile.
Avec Dix-huit et vingt ans, je fais ma première incursion dans le monde du manwha, la version coréenne du manga. Première surprise, il y a de la couleur! Et il faut bien avouer que c'est un gros plus. Le papier glacé, les couleurs, les dessins tout en nuances ajoutent à l'impression de douceur qui plane tout au long des pages.
Voilà pour la forme. Le fond, quant à lui, traite des questionnements de deux jeunes gens à propos de leur avenir et de leur prochain passage dans l'âge adulte. Au contact des chats errants qui luttent chaque jour pour trouver de la nourriture ou se protéger des intempéries mais ne sont jamais à l'abri de la méchanceté des habitants du quartier ou d'un accident de voiture, Dong-Hwi et Yuni puisent le courage de faire face à l'adversité sans se plaindre. Sans être mièvre, c'est tout de même un peu naïf et cela devient vite lassant.
Ce manwha qui avait tout pour me plaire ne m'a pas totalement convaincue. J'en garde la beauté des dessins et des couleurs, une ambiance douce et mélancolique, des chats très mignons mais une histoire trop plate qui s'adresse sans doute à un jeune public (dont je ne fais hélas plus partie).
Miaou
En Corée, la majorité est fixée à dix-neuf ans et Dong-Hwi sait qu'il lui reste un an pour profiter de son enfance avant d'aborder l'âge adulte. Yuni, elle, a déjà vingt ans mais un accident à quelques jours du bac l'a empêchée d'obtenir son diplôme et d'intégrer l'université. Inscrite dans un institut privé, elle recommence son année de terminale avec l'impression d'être restée coincée dans l'enfance. Son seul réconfort, elle le trouve en compagnie des chats errants qu'elle nourrit durant sa pause déjeuner. C'est comme cela qu'elle fait la connaissance de Dong-Hwi, lui aussi grand amoureux de ces félins débrouillards qui luttent pour leur survie dans un monde hostile.
Avec Dix-huit et vingt ans, je fais ma première incursion dans le monde du manwha, la version coréenne du manga. Première surprise, il y a de la couleur! Et il faut bien avouer que c'est un gros plus. Le papier glacé, les couleurs, les dessins tout en nuances ajoutent à l'impression de douceur qui plane tout au long des pages.
Voilà pour la forme. Le fond, quant à lui, traite des questionnements de deux jeunes gens à propos de leur avenir et de leur prochain passage dans l'âge adulte. Au contact des chats errants qui luttent chaque jour pour trouver de la nourriture ou se protéger des intempéries mais ne sont jamais à l'abri de la méchanceté des habitants du quartier ou d'un accident de voiture, Dong-Hwi et Yuni puisent le courage de faire face à l'adversité sans se plaindre. Sans être mièvre, c'est tout de même un peu naïf et cela devient vite lassant.
Ce manwha qui avait tout pour me plaire ne m'a pas totalement convaincue. J'en garde la beauté des dessins et des couleurs, une ambiance douce et mélancolique, des chats très mignons mais une histoire trop plate qui s'adresse sans doute à un jeune public (dont je ne fais hélas plus partie).