Diversité et unité des religions chez René Guénon et Frithjof Schuon

Par : Patrick Ringgenberg

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages383
  • PrésentationBroché
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-296-12762-3
  • EAN9782296127623
  • Date de parution01/10/2010
  • CollectionThéôria
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean-Pierre Brach

Résumé

René Guénon (1886-1951) et l'un de ses héritiers les plus importants, Frithjof Schuon (1907-1998), ont profondément rénové l'idée d'une unité essentielle des religions de l'humanité : le premier en parlant d'une Tradition primordiale, dont toutes les traditions spirituelles seraient historiquement dérivées, le second en proposant, sous le nom de sophia perennis, une forme de clef universelle de métaphysique et de spiritualité. A la différence de nombreux courants philosophiques, occultistes ou néospiritualistes, nés entre la Renaissance et le début du XXe siècle, ces deux auteurs ont par ailleurs conçu leur universalisme au sein d'une vision métaphysique rigoureuse, qui a entièrement renouvelé la perception des religions, du symbolisme, de la spiritualité et de l'initiation, de l'histoire et des civilisations. La force de leur message a influencé plus ou moins profondément plusieurs générations de lecteurs, et a donné naissance à une pensée dite " traditionnelle ", parfois appelée " perennialism " dans le monde anglo-saxon. Or les thèses universalistes de ces auteurs, qui ont semblé à beaucoup apporter une solution définitive au problème de la diversité et de l'unité des religions, ont été peu discutées, même dans les milieux universitaires. La présente étude aimerait pallier ce manque, en présentant de manière détaillée les pensées respectives de Guénon et de Schuon, avec leurs points communs et leurs différences, et en dressant surtout un bilan critique de leur universalisme, avec ses problématiques, sa fécondité, ses limites et ses enjeux.
René Guénon (1886-1951) et l'un de ses héritiers les plus importants, Frithjof Schuon (1907-1998), ont profondément rénové l'idée d'une unité essentielle des religions de l'humanité : le premier en parlant d'une Tradition primordiale, dont toutes les traditions spirituelles seraient historiquement dérivées, le second en proposant, sous le nom de sophia perennis, une forme de clef universelle de métaphysique et de spiritualité. A la différence de nombreux courants philosophiques, occultistes ou néospiritualistes, nés entre la Renaissance et le début du XXe siècle, ces deux auteurs ont par ailleurs conçu leur universalisme au sein d'une vision métaphysique rigoureuse, qui a entièrement renouvelé la perception des religions, du symbolisme, de la spiritualité et de l'initiation, de l'histoire et des civilisations. La force de leur message a influencé plus ou moins profondément plusieurs générations de lecteurs, et a donné naissance à une pensée dite " traditionnelle ", parfois appelée " perennialism " dans le monde anglo-saxon. Or les thèses universalistes de ces auteurs, qui ont semblé à beaucoup apporter une solution définitive au problème de la diversité et de l'unité des religions, ont été peu discutées, même dans les milieux universitaires. La présente étude aimerait pallier ce manque, en présentant de manière détaillée les pensées respectives de Guénon et de Schuon, avec leurs points communs et leurs différences, et en dressant surtout un bilan critique de leur universalisme, avec ses problématiques, sa fécondité, ses limites et ses enjeux.
Vers Ispahan
5/5
Pierre Loti
Poche
12,00 €