Dites-leur que je suis un homme

Par : Ernest-J Gaines

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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-86746-109-X
  • EAN9782867461095
  • Date de parution16/02/1998
  • ÉditeurLiana Levi

Résumé

Dans les années quarante, en Louisiane, Jefferson, un jeune Noir, démuni et ignorant, est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis : l'assassinat d'un Blanc. Au cours du procès, il est bafoué et traité comme un animal par son propre avocat commis d'office devant la cour et, pour finir, condamné à mort. La marraine du jeune homme décide alors que ce dernier doit, par une mort digne, démentir ces propos méprisants. Elle supplie l'instituteur, Grant Winggins, de prendre en charge l'éducation de Jefferson. Le face à face entre les deux hommes, que seule unit la couleur de peau, commence alors...
Dans les années quarante, en Louisiane, Jefferson, un jeune Noir, démuni et ignorant, est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis : l'assassinat d'un Blanc. Au cours du procès, il est bafoué et traité comme un animal par son propre avocat commis d'office devant la cour et, pour finir, condamné à mort. La marraine du jeune homme décide alors que ce dernier doit, par une mort digne, démentir ces propos méprisants. Elle supplie l'instituteur, Grant Winggins, de prendre en charge l'éducation de Jefferson. Le face à face entre les deux hommes, que seule unit la couleur de peau, commence alors...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 3 notes dont 1 avis lecteur
Superbe
Ce magnifique roman est une mine pour l'enseignante que je suis car il est parfait pour traiter de la place des noirs aux Etats-Unis dans les années 1940. On y comprend l'inutilité d'être éduqué lorsqu'on naît noir mais il aborde aussi des thèmes plus philosophiques comme la relation qui semble contradictoire entre l'éducation et la religion alors qu'au moment où la mort approche, la religion semble pouvoir apporter plus de réconfort que l'éducation. Et sans jamais faire référence à l'islamisme, Ernest J.Gaines explique très bien pourquoi plus tard, les noirs se sont tournés vers une autre religion que le christianisme. Ce roman est un roman de contrastes, d'oppositions: Grant est agacé par les gens qu'il côtoie mais il leur est profondément attaché. Il doit aussi être vigilant dans sa manière de s'adresser au blanc, ne pas oublier d'être ce qu'eux voudraient qu'il soit. Le moment où l'inspecteur vient rendre visite à Grant et à ses élèves et les examine presque comme on examinait les esclaves est aussi un grand moment de ce roman. La définition des termes mythes et héros qui sont au programme de terminale finira dans les cahiers de mes élèves tellement j'ai trouvé que de traiter du mythe de l'homme blanc comme étant supérieur à l'homme noir était une superbe idée. Bien sûr ce roman est aussi un manifeste contre la peine de mort, mais sans insister, tout est finesse. Merci à Jérôme sans qui je n'aurais pas découvert cet auteur que j'ai hâte de relire. A mon tour, je l'ai fait découvrir un extrait de ce roman à mes élèves et je sais qu'au moins l'une d'entre elles a lu le roman depuis.
Ce magnifique roman est une mine pour l'enseignante que je suis car il est parfait pour traiter de la place des noirs aux Etats-Unis dans les années 1940. On y comprend l'inutilité d'être éduqué lorsqu'on naît noir mais il aborde aussi des thèmes plus philosophiques comme la relation qui semble contradictoire entre l'éducation et la religion alors qu'au moment où la mort approche, la religion semble pouvoir apporter plus de réconfort que l'éducation. Et sans jamais faire référence à l'islamisme, Ernest J.Gaines explique très bien pourquoi plus tard, les noirs se sont tournés vers une autre religion que le christianisme. Ce roman est un roman de contrastes, d'oppositions: Grant est agacé par les gens qu'il côtoie mais il leur est profondément attaché. Il doit aussi être vigilant dans sa manière de s'adresser au blanc, ne pas oublier d'être ce qu'eux voudraient qu'il soit. Le moment où l'inspecteur vient rendre visite à Grant et à ses élèves et les examine presque comme on examinait les esclaves est aussi un grand moment de ce roman. La définition des termes mythes et héros qui sont au programme de terminale finira dans les cahiers de mes élèves tellement j'ai trouvé que de traiter du mythe de l'homme blanc comme étant supérieur à l'homme noir était une superbe idée. Bien sûr ce roman est aussi un manifeste contre la peine de mort, mais sans insister, tout est finesse. Merci à Jérôme sans qui je n'aurais pas découvert cet auteur que j'ai hâte de relire. A mon tour, je l'ai fait découvrir un extrait de ce roman à mes élèves et je sais qu'au moins l'une d'entre elles a lu le roman depuis.