Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quelque chose se passe au XVIIIe siècle qui permet au peuple d'exister en politique. Le goût pour l'information, la curiosité publique se développent...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 8 octobre et le 11 octobre
En librairie
Résumé
Quelque chose se passe au XVIIIe siècle qui permet au peuple d'exister en politique. Le goût pour l'information, la curiosité publique se développent dans un espace urbain qui met les individus en position de " savoir sur l'autre ". Le public vit entre le vrai et le faux, l'information et le secret, la rumeur et la publicité, le possible et l'invérifiable ; ses incertitudes, aiguisées par les manipulations politiques et policières, renforcent encore sa soif de savoir. Car le menu peuple veut connaître les ressorts qui animent les rumeurs sur l'assassinat du roi, ou encore les affaires de diables, de poisons, d'alchimie et d'autres magies. Dans ce livre, Arlette Farge montre comment se construit une parole publique que les autorités craignent, pourchassent et incitent tout à la fois. Elle observe quelles sont les tactiques d'approche de la chose publique pour ceux qui en sont les exclus. Avec Dire et mal dire, Arlette Farge nous donne un livre sur un sujet inédit qu'elle défriche dans les archives : l'opinion publique au XVIIIe siècle.
Arlette Farge est directeur de recherche au CNRS. Elle a publié dans la même collection, Le goût de l'archive (1989) et Le cours ordinaire des choses (1994).