Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz est historien, auteur de nombreux ouvrages qui font référence parmi lesquels Le grand Consulat et Savary, le séide de Napoléon, parus chez Fayard.
Diplomaties au temps de Napoléon
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- Nombre de pages376
- PrésentationBroché
- Poids0.55 kg
- Dimensions15,1 cm × 23,0 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-271-07990-9
- EAN9782271079909
- Date de parution09/10/2014
- ÉditeurCNRS
- PréfacierVictor-André Massena
Résumé
Au vu des guerres menées par l'Empereur, le rôle de la diplomatie et des diplomates à l'époque napoléonienne peut paraître marginal. Il n'en est rien : pour Napoléon, la guerre était bien la continuation de la politique. Du traité de Campo-Formio à celui de Tilsit, des accords territoriaux aux traités de commerce, les diplomates furent des acteurs essentiels de l'action extérieure du Consulat et de l'Empire.
Si la question de la continuité ou de la rupture de la diplomatie napoléonienne avec celles de l'Ancien régime et de la Révolution française se pose d'emblée, celle de la contradiction entre l'idée de puissance, la volonté de paix, le désir de gloire, d'une part, et la nécessaire régulation de la vie internationale, d'autre part, est révélatrice d'ambiguïtés qu'il convient d'examiner. Qui animait la politique diplomatique et avec quels moyens ? Plus concrètement, quelle influence réelle eurent les cinq ministres des Relations extérieures - Reinhard, Talleyrand, Champagny, Maret et Caulaincourt - ou les chevilles ouvrières - La Besnardière, Hauterive, Bignon, etc.
- face à la volonté de Napoléon lui-même ? Quelle était la conception du «droit international» de l'empereur et en quoi heurtait-elle ou se conformait-elle aux idées du temps ?
Si la question de la continuité ou de la rupture de la diplomatie napoléonienne avec celles de l'Ancien régime et de la Révolution française se pose d'emblée, celle de la contradiction entre l'idée de puissance, la volonté de paix, le désir de gloire, d'une part, et la nécessaire régulation de la vie internationale, d'autre part, est révélatrice d'ambiguïtés qu'il convient d'examiner. Qui animait la politique diplomatique et avec quels moyens ? Plus concrètement, quelle influence réelle eurent les cinq ministres des Relations extérieures - Reinhard, Talleyrand, Champagny, Maret et Caulaincourt - ou les chevilles ouvrières - La Besnardière, Hauterive, Bignon, etc.
- face à la volonté de Napoléon lui-même ? Quelle était la conception du «droit international» de l'empereur et en quoi heurtait-elle ou se conformait-elle aux idées du temps ?
Au vu des guerres menées par l'Empereur, le rôle de la diplomatie et des diplomates à l'époque napoléonienne peut paraître marginal. Il n'en est rien : pour Napoléon, la guerre était bien la continuation de la politique. Du traité de Campo-Formio à celui de Tilsit, des accords territoriaux aux traités de commerce, les diplomates furent des acteurs essentiels de l'action extérieure du Consulat et de l'Empire.
Si la question de la continuité ou de la rupture de la diplomatie napoléonienne avec celles de l'Ancien régime et de la Révolution française se pose d'emblée, celle de la contradiction entre l'idée de puissance, la volonté de paix, le désir de gloire, d'une part, et la nécessaire régulation de la vie internationale, d'autre part, est révélatrice d'ambiguïtés qu'il convient d'examiner. Qui animait la politique diplomatique et avec quels moyens ? Plus concrètement, quelle influence réelle eurent les cinq ministres des Relations extérieures - Reinhard, Talleyrand, Champagny, Maret et Caulaincourt - ou les chevilles ouvrières - La Besnardière, Hauterive, Bignon, etc.
- face à la volonté de Napoléon lui-même ? Quelle était la conception du «droit international» de l'empereur et en quoi heurtait-elle ou se conformait-elle aux idées du temps ?
Si la question de la continuité ou de la rupture de la diplomatie napoléonienne avec celles de l'Ancien régime et de la Révolution française se pose d'emblée, celle de la contradiction entre l'idée de puissance, la volonté de paix, le désir de gloire, d'une part, et la nécessaire régulation de la vie internationale, d'autre part, est révélatrice d'ambiguïtés qu'il convient d'examiner. Qui animait la politique diplomatique et avec quels moyens ? Plus concrètement, quelle influence réelle eurent les cinq ministres des Relations extérieures - Reinhard, Talleyrand, Champagny, Maret et Caulaincourt - ou les chevilles ouvrières - La Besnardière, Hauterive, Bignon, etc.
- face à la volonté de Napoléon lui-même ? Quelle était la conception du «droit international» de l'empereur et en quoi heurtait-elle ou se conformait-elle aux idées du temps ?