Didon se sacrifiant d'Etienne Jodelle

Par : Charlotte Bonnet, Anne Boutet, Christine de Buzon, Elise Gauthier

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • Poids0.302 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-86906-367-9
  • EAN9782869063679
  • Date de parution29/01/2015
  • CollectionPerspectives littéraires
  • ÉditeurPU François Rabelais

Résumé

De l'oeuvre tragique d'Etienne Jodelle (1532-1573), seules deux pièces nous sont parvenues. Cléopâtre captive, première tragédie en français représentée en France, reçut un triomphe lors de sa représentation devant le roi en 1553. Didon se sacrifiant, composée et jouée vers le milieu des années 1550, annonce par son titre un sujet élevé mais profane et un fort intertexte virgilien. Ce titre fait aussi écho à celui d'une tragédie sacrée, Abraham sacrifiant (1550) de Théodore de Bèze, représentée à Lausanne.
Pour Jodelle, le sacrifice de Didon, auquel Enée aurait consenti au nom de la religion et des intérêts supérieurs de l'empire romain à fonder, n'allait pas de soi. Dans cette première tragédie reprenant le mythe de Didon et d'Enée, l'acuité de la réinterprétation du jeune dramaturge s'appuie ainsi sur l'héritage épique, mais aussi sur une haute conception de la parole et sur un langage poétique capable d'énoncer avec force, voire violence, les passions, les raisons et la déraison.
Les deux tragédies de Jodelle n'ont été publiées que par ses amis, l'année qui suivit sa mort, dans les Oeuvres et Meslanges portiques de 1574, mais leur influence sur la tragédie en français dans les années mêmes de sa création fut considérable.
De l'oeuvre tragique d'Etienne Jodelle (1532-1573), seules deux pièces nous sont parvenues. Cléopâtre captive, première tragédie en français représentée en France, reçut un triomphe lors de sa représentation devant le roi en 1553. Didon se sacrifiant, composée et jouée vers le milieu des années 1550, annonce par son titre un sujet élevé mais profane et un fort intertexte virgilien. Ce titre fait aussi écho à celui d'une tragédie sacrée, Abraham sacrifiant (1550) de Théodore de Bèze, représentée à Lausanne.
Pour Jodelle, le sacrifice de Didon, auquel Enée aurait consenti au nom de la religion et des intérêts supérieurs de l'empire romain à fonder, n'allait pas de soi. Dans cette première tragédie reprenant le mythe de Didon et d'Enée, l'acuité de la réinterprétation du jeune dramaturge s'appuie ainsi sur l'héritage épique, mais aussi sur une haute conception de la parole et sur un langage poétique capable d'énoncer avec force, voire violence, les passions, les raisons et la déraison.
Les deux tragédies de Jodelle n'ont été publiées que par ses amis, l'année qui suivit sa mort, dans les Oeuvres et Meslanges portiques de 1574, mais leur influence sur la tragédie en français dans les années mêmes de sa création fut considérable.