Diderot et la Révolution française.. Controverses et polémiques autour d'un philosophe
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- Nombre de pages179
- PrésentationRelié
- Poids0.45 kg
- Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
- ISBN2-7453-0374-0
- EAN9782745303745
- Date de parution25/10/2001
- CollectionLes dix-huitièmes siècles
- ÉditeurHonoré Champion
Résumé
Jeté par les hasards de l'édition et de l'Histoire, à travers les luttes politiques de la Constituante et de la Convention, puis du Directoire et du Consulat, le nom du directeur de l'Encyclopédie déchaîne les haines les plus violentes ou de ferventes admirations. Comme les articles de l'Encyclopédie, les tirades les plus audacieuses de Diderot dans l'Histoire des deux Indes alimentent, au sein des assemblées de la Révolution, le discours en faveur de la Liberté.
Elles en soulignent les enjeux et les contradictions. Les discours pour Raynal nourrissent l'image d'une pensée radicale. La Harpe et les porte-parole de la contre-révolution dénoncent l'extrémisme politique du "coauteur" de l'Histoire des deux Indes. Diderot est rendu responsable de tous les excès. De 1789 au Consulat, la pensée de l'encyclopédiste alimente la controverse. Le matérialisme de l'Encyclopédie sert paradoxalement de caution à l'anticléricalisme d'une large fraction de la bourgeoisie éclairée, mais aussi d'argument à Robespierre contre les doctrinaires de l'athéisme quand il faut instaurer le culte de l'Etre suprême.
L'athéisme et la morale cynique du directeur de l'Encyclopédie déclenchent les foudres de l'Incorruptible. Après la chasse aux sorcières de la Terreur, la préoccupation morale de l'auteur du Salon de 1765 rejoint les priorités des hommes de la Révolution. Le but semble le même, il faut régénérer la Nation. Les Idéologues de la Décade y voient matière à réhabilitation. Mais jugé foncièrement immoral, socialement dangereux, l'auteur à scandale de La Religieuse et de Jacques le fataliste se voit attribuer une oeuvre abominable.
Quand l'opinion lui décerne la paternité du Code de la nature, Diderot devient le théoricien du babouvisme. Le régime des notables découvre alors avec stupeur les idées sociales effroyables du directeur de l'Encyclopédie.
Elles en soulignent les enjeux et les contradictions. Les discours pour Raynal nourrissent l'image d'une pensée radicale. La Harpe et les porte-parole de la contre-révolution dénoncent l'extrémisme politique du "coauteur" de l'Histoire des deux Indes. Diderot est rendu responsable de tous les excès. De 1789 au Consulat, la pensée de l'encyclopédiste alimente la controverse. Le matérialisme de l'Encyclopédie sert paradoxalement de caution à l'anticléricalisme d'une large fraction de la bourgeoisie éclairée, mais aussi d'argument à Robespierre contre les doctrinaires de l'athéisme quand il faut instaurer le culte de l'Etre suprême.
L'athéisme et la morale cynique du directeur de l'Encyclopédie déclenchent les foudres de l'Incorruptible. Après la chasse aux sorcières de la Terreur, la préoccupation morale de l'auteur du Salon de 1765 rejoint les priorités des hommes de la Révolution. Le but semble le même, il faut régénérer la Nation. Les Idéologues de la Décade y voient matière à réhabilitation. Mais jugé foncièrement immoral, socialement dangereux, l'auteur à scandale de La Religieuse et de Jacques le fataliste se voit attribuer une oeuvre abominable.
Quand l'opinion lui décerne la paternité du Code de la nature, Diderot devient le théoricien du babouvisme. Le régime des notables découvre alors avec stupeur les idées sociales effroyables du directeur de l'Encyclopédie.
Jeté par les hasards de l'édition et de l'Histoire, à travers les luttes politiques de la Constituante et de la Convention, puis du Directoire et du Consulat, le nom du directeur de l'Encyclopédie déchaîne les haines les plus violentes ou de ferventes admirations. Comme les articles de l'Encyclopédie, les tirades les plus audacieuses de Diderot dans l'Histoire des deux Indes alimentent, au sein des assemblées de la Révolution, le discours en faveur de la Liberté.
Elles en soulignent les enjeux et les contradictions. Les discours pour Raynal nourrissent l'image d'une pensée radicale. La Harpe et les porte-parole de la contre-révolution dénoncent l'extrémisme politique du "coauteur" de l'Histoire des deux Indes. Diderot est rendu responsable de tous les excès. De 1789 au Consulat, la pensée de l'encyclopédiste alimente la controverse. Le matérialisme de l'Encyclopédie sert paradoxalement de caution à l'anticléricalisme d'une large fraction de la bourgeoisie éclairée, mais aussi d'argument à Robespierre contre les doctrinaires de l'athéisme quand il faut instaurer le culte de l'Etre suprême.
L'athéisme et la morale cynique du directeur de l'Encyclopédie déclenchent les foudres de l'Incorruptible. Après la chasse aux sorcières de la Terreur, la préoccupation morale de l'auteur du Salon de 1765 rejoint les priorités des hommes de la Révolution. Le but semble le même, il faut régénérer la Nation. Les Idéologues de la Décade y voient matière à réhabilitation. Mais jugé foncièrement immoral, socialement dangereux, l'auteur à scandale de La Religieuse et de Jacques le fataliste se voit attribuer une oeuvre abominable.
Quand l'opinion lui décerne la paternité du Code de la nature, Diderot devient le théoricien du babouvisme. Le régime des notables découvre alors avec stupeur les idées sociales effroyables du directeur de l'Encyclopédie.
Elles en soulignent les enjeux et les contradictions. Les discours pour Raynal nourrissent l'image d'une pensée radicale. La Harpe et les porte-parole de la contre-révolution dénoncent l'extrémisme politique du "coauteur" de l'Histoire des deux Indes. Diderot est rendu responsable de tous les excès. De 1789 au Consulat, la pensée de l'encyclopédiste alimente la controverse. Le matérialisme de l'Encyclopédie sert paradoxalement de caution à l'anticléricalisme d'une large fraction de la bourgeoisie éclairée, mais aussi d'argument à Robespierre contre les doctrinaires de l'athéisme quand il faut instaurer le culte de l'Etre suprême.
L'athéisme et la morale cynique du directeur de l'Encyclopédie déclenchent les foudres de l'Incorruptible. Après la chasse aux sorcières de la Terreur, la préoccupation morale de l'auteur du Salon de 1765 rejoint les priorités des hommes de la Révolution. Le but semble le même, il faut régénérer la Nation. Les Idéologues de la Décade y voient matière à réhabilitation. Mais jugé foncièrement immoral, socialement dangereux, l'auteur à scandale de La Religieuse et de Jacques le fataliste se voit attribuer une oeuvre abominable.
Quand l'opinion lui décerne la paternité du Code de la nature, Diderot devient le théoricien du babouvisme. Le régime des notables découvre alors avec stupeur les idées sociales effroyables du directeur de l'Encyclopédie.