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Les plaisirs abondent dans l'oeuvre de Proust, A la recherche du temps perdu. Nés d'un désir ou du hasard, variant d'objet ou d'intensité selon les différentes parties de l'oeuvre, les plaisirs peuvent être gustatifs, amoureux, sociaux, esthétiques... voire malveillants ou pervers, sans prévalence aucune. La contemplation d'un tableau d'Elstir, un tête-à-tête amoureux ou les "cuirs " du directeur du Grand-Hôtel de Balbec sont tout aussi capables de prolonger le bien-être ou d'alimenter la rêverie.
De même que les "humbles plaisirs des servantes" valent les distractions mondaines. Dessinant dans l'oeuvre une véritable trame, une typologie des plaisirs proustiens, qui recoupe les grands thèmes de l'oeuvre (art, amour, mondanité, sexualité, snobisme...) est ici proposée, sous forme de dictionnaire, qui les répertorie et les classe en domaines distincts.