Déviant, peut-être, mais pas d'évier ! Ah, le vin nature... Encensé ici, méprisé là, selon qu'on l'aime ou qu'on en rejette les défauts réels ou supposés. Pourtant, il incarne rien moins que le vin originel, à quelque 8 000 millésimes de nous. Mais si on se trompait de débat ? Et si l'enjeu, pour pouvoir aimer pleinement le vin nature, était de parvenir à identifier et comprendre ses caractéristiques pour mieux les tolérer, ne plus les rejeter systématiquement et finir par accepter l'éventuel défaut, la fameuse déviance ? Admettre enfin que la perfection n'est pas de ce monde, ou alors qu'elle n'a pas un intérêt fondamental, lorsqu'il s'agit juste de boire un bon coup...Car il n'y a bien que l'eau qui soit d'Evian ! La perception de chacune de ces déviations, aromatiques ou structurelles, et leur tolérance sont d'ailleurs très variables d'un individu à l'autre, mais ce qui importe le plus, finalement, c'est de boire le vin qu'on aime, quand il a une âme et qu'il révèle toute son énergie...
Déviant, peut-être, mais pas d'évier ! Ah, le vin nature... Encensé ici, méprisé là, selon qu'on l'aime ou qu'on en rejette les défauts réels ou supposés. Pourtant, il incarne rien moins que le vin originel, à quelque 8 000 millésimes de nous. Mais si on se trompait de débat ? Et si l'enjeu, pour pouvoir aimer pleinement le vin nature, était de parvenir à identifier et comprendre ses caractéristiques pour mieux les tolérer, ne plus les rejeter systématiquement et finir par accepter l'éventuel défaut, la fameuse déviance ? Admettre enfin que la perfection n'est pas de ce monde, ou alors qu'elle n'a pas un intérêt fondamental, lorsqu'il s'agit juste de boire un bon coup...Car il n'y a bien que l'eau qui soit d'Evian ! La perception de chacune de ces déviations, aromatiques ou structurelles, et leur tolérance sont d'ailleurs très variables d'un individu à l'autre, mais ce qui importe le plus, finalement, c'est de boire le vin qu'on aime, quand il a une âme et qu'il révèle toute son énergie...