Devenir spectateur ?. Invention et mutation du public culturel
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- Nombre de pages184
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.19 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-916002-42-2
- EAN9782916002422
- Date de parution02/09/2017
- CollectionLa culture en questions
- ÉditeurAttribut (Editions de l')
Résumé
Qu'est-ce qu'un spectateur ? Naît-on spectateur ? Quel spectateur devient-on face à une oeuvre d'art ou un spectacle ? Catégorisé dans les études, sollicité par les publicitaires, compté par les subventionneurs, le spectateur est resté trop longtemps un objet de pensée secondaire. Auteur de plusieurs ouvrages sur un sujet dont il est l'un des penseurs les plus accomplis, Christian Ruby établit ici une théorie du spectateur, philosophique et politique.
Il déconstruit le préjugé selon lequel on serait spectateur "par nature". Le concept lui-même est d'ailleurs daté et contextualisé : l'Occident moderne et contemporain ; cette figure est absente des cultures extra-européennes ou a été importée sous la colonisation. En prouvant que le concept de spectateur est historique et non "naturel", Christian Ruby met à mal un certain nombre d'évidences : des manières de faire normatives, une hiérarchie des spectateurs dans la hiérarchie des arts...
Nous sommes désormais passés de la tradition classique du face-à-face silencieux avec l'oeuvre, du jugement de goût et d'une démocratie rêvant d'unité-homogénéité, à un spectateur contemporain regardeur (selon Marcel Duchamp), participant, activateur, déambulateur, impliqué, etc., au nom de la démocratie pensée autrement. Voilà qui incite chacun à s'interroger : Comment l'oeuvre me fait-elle spectateur et quel spectateur me fait-elle être ? Quel spectateur veux-je devenir ?
Il déconstruit le préjugé selon lequel on serait spectateur "par nature". Le concept lui-même est d'ailleurs daté et contextualisé : l'Occident moderne et contemporain ; cette figure est absente des cultures extra-européennes ou a été importée sous la colonisation. En prouvant que le concept de spectateur est historique et non "naturel", Christian Ruby met à mal un certain nombre d'évidences : des manières de faire normatives, une hiérarchie des spectateurs dans la hiérarchie des arts...
Nous sommes désormais passés de la tradition classique du face-à-face silencieux avec l'oeuvre, du jugement de goût et d'une démocratie rêvant d'unité-homogénéité, à un spectateur contemporain regardeur (selon Marcel Duchamp), participant, activateur, déambulateur, impliqué, etc., au nom de la démocratie pensée autrement. Voilà qui incite chacun à s'interroger : Comment l'oeuvre me fait-elle spectateur et quel spectateur me fait-elle être ? Quel spectateur veux-je devenir ?
Qu'est-ce qu'un spectateur ? Naît-on spectateur ? Quel spectateur devient-on face à une oeuvre d'art ou un spectacle ? Catégorisé dans les études, sollicité par les publicitaires, compté par les subventionneurs, le spectateur est resté trop longtemps un objet de pensée secondaire. Auteur de plusieurs ouvrages sur un sujet dont il est l'un des penseurs les plus accomplis, Christian Ruby établit ici une théorie du spectateur, philosophique et politique.
Il déconstruit le préjugé selon lequel on serait spectateur "par nature". Le concept lui-même est d'ailleurs daté et contextualisé : l'Occident moderne et contemporain ; cette figure est absente des cultures extra-européennes ou a été importée sous la colonisation. En prouvant que le concept de spectateur est historique et non "naturel", Christian Ruby met à mal un certain nombre d'évidences : des manières de faire normatives, une hiérarchie des spectateurs dans la hiérarchie des arts...
Nous sommes désormais passés de la tradition classique du face-à-face silencieux avec l'oeuvre, du jugement de goût et d'une démocratie rêvant d'unité-homogénéité, à un spectateur contemporain regardeur (selon Marcel Duchamp), participant, activateur, déambulateur, impliqué, etc., au nom de la démocratie pensée autrement. Voilà qui incite chacun à s'interroger : Comment l'oeuvre me fait-elle spectateur et quel spectateur me fait-elle être ? Quel spectateur veux-je devenir ?
Il déconstruit le préjugé selon lequel on serait spectateur "par nature". Le concept lui-même est d'ailleurs daté et contextualisé : l'Occident moderne et contemporain ; cette figure est absente des cultures extra-européennes ou a été importée sous la colonisation. En prouvant que le concept de spectateur est historique et non "naturel", Christian Ruby met à mal un certain nombre d'évidences : des manières de faire normatives, une hiérarchie des spectateurs dans la hiérarchie des arts...
Nous sommes désormais passés de la tradition classique du face-à-face silencieux avec l'oeuvre, du jugement de goût et d'une démocratie rêvant d'unité-homogénéité, à un spectateur contemporain regardeur (selon Marcel Duchamp), participant, activateur, déambulateur, impliqué, etc., au nom de la démocratie pensée autrement. Voilà qui incite chacun à s'interroger : Comment l'oeuvre me fait-elle spectateur et quel spectateur me fait-elle être ? Quel spectateur veux-je devenir ?