Désindustrialisation et précarisation au féminin en France et en Italie

Par : Elisabetta Pernigotti

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  • Nombre de pages238
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.373 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-343-14669-0
  • EAN9782343146690
  • Date de parution20/04/2018
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierSonia Dayan-Herzbrun

Résumé

Au moment de son décès prématuré, Elisabetta Pernigotti travaillait à la publication d'un ouvrage issu d'une thèse soutenue quelques années plus tôt. C'est ce manuscrit que nous avons repris. Ce livre montre comment des mutations économiques, liées à la forme actuelle prise par le capitalisme, ont détruit le tissu industriel de régions entières, ici le Piémont italien et la Basse- Normandie, transformant le vécu des populations.
Si elle touche les hommes et les femmes, la précarisation n'atteint pas ces dernières de la même façon. La division du travail entre hommes et femmes est aussi division de l'absence de travail. Les femmes de milieux ruraux dont l'auteure raconte l'histoire, dont elle restitue la voix, à qui elle donne un visage, sont des invisibles parmi les invisibles. Ce ne sont pas des agricultrices. Ce ne sont pas des migrantes et elles sont dotées d'une vie sociale relativement stable.
Mais elles ont subi et subissent encore les conséquences d'une violence économique extrême, dont les politiques n'ont pas été capables de les protéger. On voit comment la domination économique s'entremêle à la domination de genre, et comment le privé et l'intime se nouent au social et au politique. La précarisation des femmes ne peut se comprendre si on ne la réfère pas au genre, comme assignation au féminin mais aussi comme forme des rapports entre les hommes et les femmes, souvent inculqués dans la violence et la souffrance, et cela dès l'enfance.
Au moment de son décès prématuré, Elisabetta Pernigotti travaillait à la publication d'un ouvrage issu d'une thèse soutenue quelques années plus tôt. C'est ce manuscrit que nous avons repris. Ce livre montre comment des mutations économiques, liées à la forme actuelle prise par le capitalisme, ont détruit le tissu industriel de régions entières, ici le Piémont italien et la Basse- Normandie, transformant le vécu des populations.
Si elle touche les hommes et les femmes, la précarisation n'atteint pas ces dernières de la même façon. La division du travail entre hommes et femmes est aussi division de l'absence de travail. Les femmes de milieux ruraux dont l'auteure raconte l'histoire, dont elle restitue la voix, à qui elle donne un visage, sont des invisibles parmi les invisibles. Ce ne sont pas des agricultrices. Ce ne sont pas des migrantes et elles sont dotées d'une vie sociale relativement stable.
Mais elles ont subi et subissent encore les conséquences d'une violence économique extrême, dont les politiques n'ont pas été capables de les protéger. On voit comment la domination économique s'entremêle à la domination de genre, et comment le privé et l'intime se nouent au social et au politique. La précarisation des femmes ne peut se comprendre si on ne la réfère pas au genre, comme assignation au féminin mais aussi comme forme des rapports entre les hommes et les femmes, souvent inculqués dans la violence et la souffrance, et cela dès l'enfance.