Des signes pour le dire. Etude sémiotique des émotions complexes animales
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- Nombre de pages230
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.366 kg
- Dimensions15,5 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-7535-7793-0
- EAN9782753577930
- Date de parution07/11/2019
- CollectionRivages linguistiques
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
A se demander longuement si les animaux étaient ou non capables de dire, nous en avons oublié de nous demander s'ils avaient, surtout, quelque chose à dire. Suivant les traces de Peirce qui disait qu'il "n'y a pas de pensée sans signe", cet ouvrage se propose d'utiliser les signes de l'expression animale, non pour savoir si elle peut être ou non appelée langage, mais pour remonter à la source de ce qui les crée.
A quoi bon avoir un langage, s'il ne sert pas à véhiculer des pensées ? Face à l'aspect insaisissable de la pensée, les émotions constituaient un bon point de départ, car elles ont cette capacité à mettre le langage humain en échec : quand le chagrin est trop terrible ou l'angoisse trop étouffante, nous échouons à en parler. Mais il nous reste possible d'en "dire" quelque chose, un dire que nous partageons avec d'autres espèces, et qu'il devient, aujourd'hui, nécessaire de savoir décrypter et entendre.
A quoi bon avoir un langage, s'il ne sert pas à véhiculer des pensées ? Face à l'aspect insaisissable de la pensée, les émotions constituaient un bon point de départ, car elles ont cette capacité à mettre le langage humain en échec : quand le chagrin est trop terrible ou l'angoisse trop étouffante, nous échouons à en parler. Mais il nous reste possible d'en "dire" quelque chose, un dire que nous partageons avec d'autres espèces, et qu'il devient, aujourd'hui, nécessaire de savoir décrypter et entendre.
A se demander longuement si les animaux étaient ou non capables de dire, nous en avons oublié de nous demander s'ils avaient, surtout, quelque chose à dire. Suivant les traces de Peirce qui disait qu'il "n'y a pas de pensée sans signe", cet ouvrage se propose d'utiliser les signes de l'expression animale, non pour savoir si elle peut être ou non appelée langage, mais pour remonter à la source de ce qui les crée.
A quoi bon avoir un langage, s'il ne sert pas à véhiculer des pensées ? Face à l'aspect insaisissable de la pensée, les émotions constituaient un bon point de départ, car elles ont cette capacité à mettre le langage humain en échec : quand le chagrin est trop terrible ou l'angoisse trop étouffante, nous échouons à en parler. Mais il nous reste possible d'en "dire" quelque chose, un dire que nous partageons avec d'autres espèces, et qu'il devient, aujourd'hui, nécessaire de savoir décrypter et entendre.
A quoi bon avoir un langage, s'il ne sert pas à véhiculer des pensées ? Face à l'aspect insaisissable de la pensée, les émotions constituaient un bon point de départ, car elles ont cette capacité à mettre le langage humain en échec : quand le chagrin est trop terrible ou l'angoisse trop étouffante, nous échouons à en parler. Mais il nous reste possible d'en "dire" quelque chose, un dire que nous partageons avec d'autres espèces, et qu'il devient, aujourd'hui, nécessaire de savoir décrypter et entendre.