Des larmes sous la pluie est un mélange de science fiction et d'enquête policière. L'auteur s'est inspiré du monde de Blade Runner. L'héroïne, Bruna Husky, est une réplicante de combat ou techno-humaine. Ces êtres semblables à l'homme ont été créés par les humains pour effectuer les missions dangereuses. Ils ont une durée de vie limitée et possèdent une mémoire implantée composée de 500 souvenirs écrits par des mémoristes.
L'auteur insère intelligemment des extraits d'archives pour nous expliquer l'évolution du monde de nos jours à l'époque du récit en 2109. On y apprend tout sur les différents habitants des États Unis de la Terre et de la galaxie puisque que des extra-terrestres vivent sur des mondes flottants.
J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur insère dans ce monde futuriste des détails très humains et des valeurs de notre époque. Il est amusant de retrouver par exemple les grèves de transport, le goût pour le vin ou les rivalités entre clans politiques. On y trouve aussi les dérives potentielles des risques environnementaux actuels avec la vente d'air purifié, la douche de vapeur. Les fractures sociales et le sectarisme sont très présents et amplifiés par les différents espèces cohabitantes.
Mais, j'ai apprécié l'humanité de Bruna, sensible à cette mort programmée des techno-humains, à l'amour ou l'amitié, à cette douleur de ne pas avoir de vraie famille mais seulement des souvenirs fabriqués.
L'enquête est elle aussi redoutable car chaque personne côtoyée par Bruna est susceptible de mener un double jeu. Manipulation, infiltration, complot politique, il devient complexe de savoir qui est à l'origine de ces meurtres de réplicants.
La détective Bruna devient vite un personnage très attachant, ce qui est un tour de force dans ce monde étrange.
La science fiction n'est pas vraiment mon domaine préféré mais j'ai aimé le personnage et la vision futuriste de cette humanité toujours perturbée par cette échéance de la mort.
Même si dans ce genre, j'ai préféré le dernier roman de Somoza, L'appât, peut-être plus imaginatif et plus angoissant, j'ai ici beaucoup apprécié les personnages et la projection des défis actuels dans ce monde du futur.
Des larmes sous la pluie est un mélange de science fiction et d'enquête policière. L'auteur s'est inspiré du monde de Blade Runner. L'héroïne, Bruna Husky, est une réplicante de combat ou techno-humaine. Ces êtres semblables à l'homme ont été créés par les humains pour effectuer les missions dangereuses. Ils ont une durée de vie limitée et possèdent une mémoire implantée composée de 500 souvenirs écrits par des mémoristes.
L'auteur insère intelligemment des extraits d'archives pour nous expliquer l'évolution du monde de nos jours à l'époque du récit en 2109. On y apprend tout sur les différents habitants des États Unis de la Terre et de la galaxie puisque que des extra-terrestres vivent sur des mondes flottants.
J'ai particulièrement aimé la façon dont l'auteur insère dans ce monde futuriste des détails très humains et des valeurs de notre époque. Il est amusant de retrouver par exemple les grèves de transport, le goût pour le vin ou les rivalités entre clans politiques. On y trouve aussi les dérives potentielles des risques environnementaux actuels avec la vente d'air purifié, la douche de vapeur. Les fractures sociales et le sectarisme sont très présents et amplifiés par les différents espèces cohabitantes.
Mais, j'ai apprécié l'humanité de Bruna, sensible à cette mort programmée des techno-humains, à l'amour ou l'amitié, à cette douleur de ne pas avoir de vraie famille mais seulement des souvenirs fabriqués.
L'enquête est elle aussi redoutable car chaque personne côtoyée par Bruna est susceptible de mener un double jeu. Manipulation, infiltration, complot politique, il devient complexe de savoir qui est à l'origine de ces meurtres de réplicants.
La détective Bruna devient vite un personnage très attachant, ce qui est un tour de force dans ce monde étrange.
La science fiction n'est pas vraiment mon domaine préféré mais j'ai aimé le personnage et la vision futuriste de cette humanité toujours perturbée par cette échéance de la mort.
Même si dans ce genre, j'ai préféré le dernier roman de Somoza, L'appât, peut-être plus imaginatif et plus angoissant, j'ai ici beaucoup apprécié les personnages et la projection des défis actuels dans ce monde du futur.