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  • Nombre de pages295
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-07-282412-8
  • EAN9782072824128
  • Date de parution11/04/2019
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurLaetitia Devaux

Résumé

Dans les années 1850, chassé d'Irlande par la Grande Famine, le jeune Thomas McNulty vient tenter sa chance en Amérique. Il rencontre John Cole, qui devient l'ami et l'amour de sa vie. Tour à tour, Thomas et John vont combattre les Indiens des grandes plaines de l'Ouest, se travestir en femmes pour monter des spectacles, et s'engager du côté de l'Union dans la guerre de Sécession. Jusqu'à ce que la violence de la guerre les rattrape...
Sebastian Barry dessine le portrait d'une famille touchante et inhabituelle, composée de ce couple inséparable, de Winona, leur fille adoptive sioux, et du vieux poète noir McSweny, et pose un regard neuf sur une des périodes les plus brutales de l'histoire américaine.
Dans les années 1850, chassé d'Irlande par la Grande Famine, le jeune Thomas McNulty vient tenter sa chance en Amérique. Il rencontre John Cole, qui devient l'ami et l'amour de sa vie. Tour à tour, Thomas et John vont combattre les Indiens des grandes plaines de l'Ouest, se travestir en femmes pour monter des spectacles, et s'engager du côté de l'Union dans la guerre de Sécession. Jusqu'à ce que la violence de la guerre les rattrape...
Sebastian Barry dessine le portrait d'une famille touchante et inhabituelle, composée de ce couple inséparable, de Winona, leur fille adoptive sioux, et du vieux poète noir McSweny, et pose un regard neuf sur une des périodes les plus brutales de l'histoire américaine.

Avis libraires
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1 Coup de cœur
de nos libraires
Pascal GiraudDecitre Annecy
5/5
Tristesse de la terre
Le roman de Sébastian Barry nous propose une très novatrice et très réussie rencontre avec la Guerre de Sécession. Le narrateur, Thomas Mc Nulty, jeune émigré irlandais qui a fuit la misère de son pays et arrive en Terre Promise, y trouvera l'amour et la violence, la beauté d'un immense pays en construction et les horreurs de la guerre, la fraternité des corps d'armés et la désolation à la perte des frères d'armes, l'inspiration des peuples indiens et l'horreur de leur extermination. On voyage avec Thomas Mc Nulty et son compagnon John Cole à travers ces États en guerre, son regard tendre et juvénile sur ce pays, ses mots simples et émerveillés font de cette balade douloureuse un pur plaisir. Très belle découverte !
Le roman de Sébastian Barry nous propose une très novatrice et très réussie rencontre avec la Guerre de Sécession. Le narrateur, Thomas Mc Nulty, jeune émigré irlandais qui a fuit la misère de son pays et arrive en Terre Promise, y trouvera l'amour et la violence, la beauté d'un immense pays en construction et les horreurs de la guerre, la fraternité des corps d'armés et la désolation à la perte des frères d'armes, l'inspiration des peuples indiens et l'horreur de leur extermination. On voyage avec Thomas Mc Nulty et son compagnon John Cole à travers ces États en guerre, son regard tendre et juvénile sur ce pays, ses mots simples et émerveillés font de cette balade douloureuse un pur plaisir. Très belle découverte !
  • guerre de sécession
  • etast unis
  • guerres indiennes

Avis des lecteurs
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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Misères et bonheurs d'un humble émigré irlandais dans le chaudron d'une jeune Amérique en ébullition
Le jeune Thomas McNulty a fui la Grande Famine irlandaise dans l’espoir d’une vie meilleure en Amérique. Aux côtés de celui qui est devenu son inséparable compagnon, John Cole, il endosse la tunique bleue et combat les Indiens dans les grandes plaines de l’Ouest, se travestit en femme pour chanter dans un cabaret, puis s’engage dans l’armée de l’Union pendant la guerre de Sécession. Et aussi, comme pour conjurer la violence qui les cerne, John et lui adoptent une fillette sioux après le massacre de tous les siens. Les westerns modernes n’ont heureusement plus grand-chose à voir avec ceux des années trente à cinquante. Terminé le mythe des gentils et virils cow-boys confrontés à la cruauté des sauvages indiens. D’abord, en un hommage au fils gay de l’auteur, c’est un couple homosexuel qui, évoqué avec une pudeur et une délicatesse contrastant singulièrement avec les violences induites par les guerres et par la prévalence de la loi des armes en cette période de l’histoire américaine, joue le rôle principal dans cette vaste fresque. Et puis, Indiens, soldats et colons se retrouvent emportés, la plupart du temps bien malgré eux à leur petit niveau, dans une spirale infernale où s’enchevêtrent inextricablement, jusqu’à leur faire perdre toute raison, misère et famine, peurs et représailles de plus en plus terribles. Dépassés et impuissants, Thomas et John constatent amèrement que nul autour d’eux n’échappe au processus de pourrissement qui transforme peu à peu les protagonistes les plus raisonnables en incontrôlables bêtes fauves. Alors que les massacres entre colons et indiens ne concernent déjà plus que les territoires les plus occidentaux d’Amérique, c’est bientôt le Nord et le Sud qui s’empoignent à leur tour dans un nouveau carnage dont les enjeux passent encore par dessus la tête des simples soldats employés comme chair à canon. Toujours, le regard et le bon sens paysan de Thomas traduisent en mots simples et imagés la nécessité de suivre le mouvement et de tenter de survivre, souvent tout court, parfois le moins mal possible. Et l’on demeure saisi par tant d’instinctif à-propos, exprimé avec une innocence et une sincérité encore amplifiées par la langue un peu frustre de cet homme condamné depuis la naissance à une existence des plus humbles. Ce naturel contribue pour beaucoup à l’attachement du lecteur pour ce couple étonnant de courage et d’humanité, qui, en adoptant une fillette sioux après avoir contribué à l’extermination de sa tribu, relègue par ailleurs définitivement tout manichéisme loin de ces pages en permanent clair-obscur. Aussi brutal soit leur contexte, les personnages parviennent à y préserver, chaque fois que possible, ces tranches de bonheur qui donnent malgré tout son prix à leur vie. Une grande réussite donc que ce roman plein d’aventure et d’émotion, écrit à la hauteur d’un humble émigré irlandais jeté dans le chaudron d’une jeune Amérique en ébullition. L’on retiendra incidemment que les Amérindiens ont de tout temps considéré l’existence d’hommes à tendance féminine et de femmes à tendance masculine, portant au moins à quatre le nombre de genres humains.
Le jeune Thomas McNulty a fui la Grande Famine irlandaise dans l’espoir d’une vie meilleure en Amérique. Aux côtés de celui qui est devenu son inséparable compagnon, John Cole, il endosse la tunique bleue et combat les Indiens dans les grandes plaines de l’Ouest, se travestit en femme pour chanter dans un cabaret, puis s’engage dans l’armée de l’Union pendant la guerre de Sécession. Et aussi, comme pour conjurer la violence qui les cerne, John et lui adoptent une fillette sioux après le massacre de tous les siens. Les westerns modernes n’ont heureusement plus grand-chose à voir avec ceux des années trente à cinquante. Terminé le mythe des gentils et virils cow-boys confrontés à la cruauté des sauvages indiens. D’abord, en un hommage au fils gay de l’auteur, c’est un couple homosexuel qui, évoqué avec une pudeur et une délicatesse contrastant singulièrement avec les violences induites par les guerres et par la prévalence de la loi des armes en cette période de l’histoire américaine, joue le rôle principal dans cette vaste fresque. Et puis, Indiens, soldats et colons se retrouvent emportés, la plupart du temps bien malgré eux à leur petit niveau, dans une spirale infernale où s’enchevêtrent inextricablement, jusqu’à leur faire perdre toute raison, misère et famine, peurs et représailles de plus en plus terribles. Dépassés et impuissants, Thomas et John constatent amèrement que nul autour d’eux n’échappe au processus de pourrissement qui transforme peu à peu les protagonistes les plus raisonnables en incontrôlables bêtes fauves. Alors que les massacres entre colons et indiens ne concernent déjà plus que les territoires les plus occidentaux d’Amérique, c’est bientôt le Nord et le Sud qui s’empoignent à leur tour dans un nouveau carnage dont les enjeux passent encore par dessus la tête des simples soldats employés comme chair à canon. Toujours, le regard et le bon sens paysan de Thomas traduisent en mots simples et imagés la nécessité de suivre le mouvement et de tenter de survivre, souvent tout court, parfois le moins mal possible. Et l’on demeure saisi par tant d’instinctif à-propos, exprimé avec une innocence et une sincérité encore amplifiées par la langue un peu frustre de cet homme condamné depuis la naissance à une existence des plus humbles. Ce naturel contribue pour beaucoup à l’attachement du lecteur pour ce couple étonnant de courage et d’humanité, qui, en adoptant une fillette sioux après avoir contribué à l’extermination de sa tribu, relègue par ailleurs définitivement tout manichéisme loin de ces pages en permanent clair-obscur. Aussi brutal soit leur contexte, les personnages parviennent à y préserver, chaque fois que possible, ces tranches de bonheur qui donnent malgré tout son prix à leur vie. Une grande réussite donc que ce roman plein d’aventure et d’émotion, écrit à la hauteur d’un humble émigré irlandais jeté dans le chaudron d’une jeune Amérique en ébullition. L’on retiendra incidemment que les Amérindiens ont de tout temps considéré l’existence d’hommes à tendance féminine et de femmes à tendance masculine, portant au moins à quatre le nombre de genres humains.
Les Etats-Unis dans le sang
Une poignée de pages pour raconter l'immigration, la conquête de l'ouest et la guerre de sécession. Ce texte à fleur de peau, tout en pudeur, retrace les heures sombres de l'histoire des Etats-Unis. Laissez vous emporter dans cette intrigue boule-de-neige, qui gagne en puissance jusqu'à la dernière page. Sur le style : ça décoiffe. Et sur le scénario : ça dépote ! J'adoooore ! Guillaume
Une poignée de pages pour raconter l'immigration, la conquête de l'ouest et la guerre de sécession. Ce texte à fleur de peau, tout en pudeur, retrace les heures sombres de l'histoire des Etats-Unis. Laissez vous emporter dans cette intrigue boule-de-neige, qui gagne en puissance jusqu'à la dernière page. Sur le style : ça décoiffe. Et sur le scénario : ça dépote ! J'adoooore ! Guillaume
  • Homosexualité
  • Etats Unis
  • guerre de sécession
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