Des jésuites chez les Amérindiens ojibwas. Histoire et ethnologie d'une rencontre XVIIe-XXe siècles

Par : Olivier Servais

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  • Nombre de pages662
  • PrésentationBroché
  • Poids0.91 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-84586-611-9
  • EAN9782845866119
  • Date de parution15/09/2005
  • CollectionMémoire d'Eglises
  • ÉditeurKarthala

Résumé

L'affaire semblait entendue : les populations amérindiennes vivant sur le pourtour des Grands Lacs nord-américains avaient perdu leur identité depuis belle lurette, occidentalisées et christianisées à la suite de leurs contacts avec les Blancs à partir du XVIe siècle... Est-ce si sûr ? Histoire et ethnologie sont mises en œuvre dans ce travail pour réexaminer la rencontre entre missionnaires jésuites et Amérindiens. L'auteur essaie de montrer dans le cas des Ojibwas qu'ils n'ont pas subi passivement la colonisation et la christianisation blanches. Même pendant la période de conquête la plus intense - fin du XIXe et début du XXe siècle -, les Ojibwas ont développé une stratégie de résistance. Certes, il y a le trio des résistances habituelles : prophétismes syncrétiques, rébellions armées, indifférence. Mais, au-delà, s'offre à l'examen du chercheur une panoplie étonnante d'autres dispositifs, plus ou moins bricolés, plus ou moins masqués. L'étude porte sur l'histoire de quatre missions catholiques de 1844 à 1909. Elle montre comment les Ojibwas ont géré les changements provoqués dans leur symbolique par la rencontre avec les Occidentaux du XVIe siècle à nos jours. Ce travail a le mérite de mettre en évidence que, contrairement aux idées reçues, certaines missions catholiques furent paradoxalement des lieux de résistances identitaires fortes de la part des populations autochtones qui les fréquentaient. En cela, elles se positionnaient de manière radicalement différente des missions protestantes.
L'affaire semblait entendue : les populations amérindiennes vivant sur le pourtour des Grands Lacs nord-américains avaient perdu leur identité depuis belle lurette, occidentalisées et christianisées à la suite de leurs contacts avec les Blancs à partir du XVIe siècle... Est-ce si sûr ? Histoire et ethnologie sont mises en œuvre dans ce travail pour réexaminer la rencontre entre missionnaires jésuites et Amérindiens. L'auteur essaie de montrer dans le cas des Ojibwas qu'ils n'ont pas subi passivement la colonisation et la christianisation blanches. Même pendant la période de conquête la plus intense - fin du XIXe et début du XXe siècle -, les Ojibwas ont développé une stratégie de résistance. Certes, il y a le trio des résistances habituelles : prophétismes syncrétiques, rébellions armées, indifférence. Mais, au-delà, s'offre à l'examen du chercheur une panoplie étonnante d'autres dispositifs, plus ou moins bricolés, plus ou moins masqués. L'étude porte sur l'histoire de quatre missions catholiques de 1844 à 1909. Elle montre comment les Ojibwas ont géré les changements provoqués dans leur symbolique par la rencontre avec les Occidentaux du XVIe siècle à nos jours. Ce travail a le mérite de mettre en évidence que, contrairement aux idées reçues, certaines missions catholiques furent paradoxalement des lieux de résistances identitaires fortes de la part des populations autochtones qui les fréquentaient. En cela, elles se positionnaient de manière radicalement différente des missions protestantes.
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