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Pour quatre jeunes gens, c'est une nouvelle ère qui commence, quatre jeunes médecins auxiliaires. Fini l'existence paisible et souvent superficiel des étudiants et une nouvelle donnée : résister à la peur et la masquer la mieux possible. C'est un singulier destin, réel et fictif que nous raconte là Nathalie Bauer, s'emparant du carnet et des photos de son grand-père. Une mémoire un peu décalée que celle que l'on connait déjà parce que c'est les mémoires de jeunes gens souvent à l'arrière et parfois au front, dans l'intensité du combat et dans la retraite d'un repos en permission
fréquent et alternant très régulièrement. C'est une lecture de 14/18 entre les lignes. Drôle de métier aussi qu'ils font ces quatre garçons, plus croque mort que médecin... Ils s'initient dans ce naufrage général à la camaraderie, à l'amitié et à la curiosité qu'elle suscite. Ils ont chacun leur caractère et leur origine mais une seule chose les retient avec un avenir incertain et invisible. il y a l'épouvante mais il y a aussi tant de temps morts que petit à petit le recul donne un regard sur le désastre et les coeurs et les pensées mêlées à la boue. Stupéfaction et torpeur où se mêle image mentale du terrain et photographie que l'on emporte avec soi avec le premier petit appareil portable kodak. Quatre caractères mais aussi l'échange, la poésie qui le dispute au vacarme. Des jeunes gens bien coupés en partie de leur condition qui cherchent encore la vie dans les rencontres comme celle de Zouzou qui nous renvoie encore à l'Europe d'avant, à Jules et Jim et à un avenir qui s'envisage autrement. Ambiguïté de la guerre qui fait naitre camaraderie et solidarité et emporte les meilleurs. Rencontres galantes et nappe de balles, fortes paniques et longues torpeurs, représentation et images absentes, ce livre-récit est un ovni dans cette rentrée, un autre regard sur la grande guerre...
Entre les lignes
Pour quatre jeunes gens, c'est une nouvelle ère qui commence, quatre jeunes médecins auxiliaires. Fini l'existence paisible et souvent superficiel des étudiants et une nouvelle donnée : résister à la peur et la masquer la mieux possible. C'est un singulier destin, réel et fictif que nous raconte là Nathalie Bauer, s'emparant du carnet et des photos de son grand-père. Une mémoire un peu décalée que celle que l'on connait déjà parce que c'est les mémoires de jeunes gens souvent à l'arrière et parfois au front, dans l'intensité du combat et dans la retraite d'un repos en permission fréquent et alternant très régulièrement. C'est une lecture de 14/18 entre les lignes. Drôle de métier aussi qu'ils font ces quatre garçons, plus croque mort que médecin... Ils s'initient dans ce naufrage général à la camaraderie, à l'amitié et à la curiosité qu'elle suscite. Ils ont chacun leur caractère et leur origine mais une seule chose les retient avec un avenir incertain et invisible. il y a l'épouvante mais il y a aussi tant de temps morts que petit à petit le recul donne un regard sur le désastre et les coeurs et les pensées mêlées à la boue. Stupéfaction et torpeur où se mêle image mentale du terrain et photographie que l'on emporte avec soi avec le premier petit appareil portable kodak. Quatre caractères mais aussi l'échange, la poésie qui le dispute au vacarme. Des jeunes gens bien coupés en partie de leur condition qui cherchent encore la vie dans les rencontres comme celle de Zouzou qui nous renvoie encore à l'Europe d'avant, à Jules et Jim et à un avenir qui s'envisage autrement. Ambiguïté de la guerre qui fait naitre camaraderie et solidarité et emporte les meilleurs. Rencontres galantes et nappe de balles, fortes paniques et longues torpeurs, représentation et images absentes, ce livre-récit est un ovni dans cette rentrée, un autre regard sur la grande guerre...