Lire les premières pages et s’enivrer. Lire les premières pages et laisser la magie s’emparer de nous. Page après page, on ne peut s’empêcher de s’exclamer : c'est tout de même sacrément formidable ce bouquin, vraiment formidable.
Helen 16 ans. Elle vit à Rosary. Une ville sous emprise de béatitude évangélique. Il y a la raffinerie, voilà. et le lycée. Point. On s'ennuie pas mal, en somme. Helen et ses copains ont trouvé leur surnom : les têtes-de-bites. Ils se retrouvent chez Fast Eddie. Ils font les cons sur un tas de pneus. Action/Vérité, se marrer en lisant des romans porno.
On y gagne ses canettes de bière en montrant ses nibards.
On y gagne à être entre soi, entre frangins.
On carbure aux copains.
Ces dieux sans majuscule sont décrits comme une suite de petites scènes, à la manière d'un journal intime, avec tous ces petits personnages peints avec sensibilité, humour et vêtus de leurs atouts adolescents. On y cause de désirs, d'amour, de temps qui passe, et de différence. On y évoque le deuil et la morosité, la folie bigote et l'envie de traverser le pont direction Sky, une ville voisine sapée comme une émission de radio libre.
C'est de la légèreté sauce ado, avec les turpitudes, les émotions un peu fracassées, les corps qui bouillonnent et les crânes qui découpent le monde.
Tupelo Hassman écrit avec justesse, profondeur et ingénuité cette jeunesse qui se cherche, ces amours évanescents et parfois tragiques, les copains comme les doigts de la main.
C'est beau, c'est férocement drôle. Et hyper touchant !
On s'y plonge avec tellement de délice qu'on le termine doté d'un sentiment d'allégresse.
Formidable, oui. Vraiment formidable.
Lire les premières pages et s’enivrer. Lire les premières pages et laisser la magie s’emparer de nous. Page après page, on ne peut s’empêcher de s’exclamer : c'est tout de même sacrément formidable ce bouquin, vraiment formidable.
Helen 16 ans. Elle vit à Rosary. Une ville sous emprise de béatitude évangélique. Il y a la raffinerie, voilà. et le lycée. Point. On s'ennuie pas mal, en somme. Helen et ses copains ont trouvé leur surnom : les têtes-de-bites. Ils se retrouvent chez Fast Eddie. Ils font les cons sur un tas de pneus. Action/Vérité, se marrer en lisant des romans porno.
On y gagne ses canettes de bière en montrant ses nibards.
On y gagne à être entre soi, entre frangins.
On carbure aux copains.
Ces dieux sans majuscule sont décrits comme une suite de petites scènes, à la manière d'un journal intime, avec tous ces petits personnages peints avec sensibilité, humour et vêtus de leurs atouts adolescents. On y cause de désirs, d'amour, de temps qui passe, et de différence. On y évoque le deuil et la morosité, la folie bigote et l'envie de traverser le pont direction Sky, une ville voisine sapée comme une émission de radio libre.
C'est de la légèreté sauce ado, avec les turpitudes, les émotions un peu fracassées, les corps qui bouillonnent et les crânes qui découpent le monde.
Tupelo Hassman écrit avec justesse, profondeur et ingénuité cette jeunesse qui se cherche, ces amours évanescents et parfois tragiques, les copains comme les doigts de la main.
C'est beau, c'est férocement drôle. Et hyper touchant !
On s'y plonge avec tellement de délice qu'on le termine doté d'un sentiment d'allégresse.
Formidable, oui. Vraiment formidable.