Des crimes contre l'humanité en République française (1990 - 2002)

Par : Catherine Coquio

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages396
  • PrésentationBroché
  • Poids0.555 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-296-00034-7
  • EAN9782296000346
  • Date de parution01/02/2006
  • CollectionQuestions contemporaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

On observe ici, sur près de quinze ans, les comportements de l'Etat français vis-à-vis des crimes de masse qui se sont déroulés en Europe et en Afrique, sur fond d'une montée en puissance du " devoir de mémoire " et de l'éthique " humanitaire ". Cette période a vu d'un côté la laborieuse digestion du passé vichyste, la reconnaissance litigieuse du génocide arménien, et le lent désenfouissement du passé colonial ; elle a vu, de l'autre, les menées de l'Etat français en ex-Yougoslavie, en Algérie, au Rwanda...
Certains vont ainsi jusqu'à parler d'une tradition française de déni, voire de " complicité de génocide ". Qu'on veuille ou non aller jusque-là, il faut comprendre pourquoi, confronté à son histoire la plus sombre, et à celle des collectivités qu'il abrite, l'Etat français n'a pas craint de mener certaines guerres en mettant entre parenthèses la réalité du génocide. On veut comprendre ici les clivages qui font qu'un Etat peut se dire le berceau des Droits de l'homme et l'agent de leur mondialisation, tout en poursuivant parfois des politiques qui mènent au pire.
Pourquoi le divorce entre la réalité et l'image de soi dans ce pays a-t-il atteint un tel degré ? Quelle part prend le mythe dans la représentation que se fait la République française de sa grandeur et de son histoire ?
On observe ici, sur près de quinze ans, les comportements de l'Etat français vis-à-vis des crimes de masse qui se sont déroulés en Europe et en Afrique, sur fond d'une montée en puissance du " devoir de mémoire " et de l'éthique " humanitaire ". Cette période a vu d'un côté la laborieuse digestion du passé vichyste, la reconnaissance litigieuse du génocide arménien, et le lent désenfouissement du passé colonial ; elle a vu, de l'autre, les menées de l'Etat français en ex-Yougoslavie, en Algérie, au Rwanda...
Certains vont ainsi jusqu'à parler d'une tradition française de déni, voire de " complicité de génocide ". Qu'on veuille ou non aller jusque-là, il faut comprendre pourquoi, confronté à son histoire la plus sombre, et à celle des collectivités qu'il abrite, l'Etat français n'a pas craint de mener certaines guerres en mettant entre parenthèses la réalité du génocide. On veut comprendre ici les clivages qui font qu'un Etat peut se dire le berceau des Droits de l'homme et l'agent de leur mondialisation, tout en poursuivant parfois des politiques qui mènent au pire.
Pourquoi le divorce entre la réalité et l'image de soi dans ce pays a-t-il atteint un tel degré ? Quelle part prend le mythe dans la représentation que se fait la République française de sa grandeur et de son histoire ?
La tâche poétique du traducteur
Céline Barral, Inès Cazalas, Catherine Coquio
E-book
23,99 €