Des barbelés que découvre l'histoire. Un camp pour les Tsiganes... et les autres - Montreuil-Bellay (1940-1946)

Par : Jacques Sigot

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  • Nombre de pages341
  • PrésentationBroché
  • Poids0.855 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-904201-58-5
  • EAN9782904201585
  • Date de parution01/04/2011
  • CollectionCages
  • ÉditeurWallada
  • PréfacierAlfred Grosser

Résumé

Qui se souvient, ou plutôt, qui veut se souvenir des camps de concentration que la France a créés et administrés pendant la Seconde Guerre mondiale ? Comme tant d'autres, Montreuil-Bellay, petite ville touristique au carrefour de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avait consciencieusement oublié le sien.
Qui se souvient, ou plutôt, qui veut se souvenir des camps de concentration que la France a créés et administrés pendant la Seconde Guerre mondiale ? Comme tant d'autres, Montreuil-Bellay, petite ville touristique au carrefour de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avait consciencieusement oublié le sien. Jacques Sigot en reconstitue patiemment la ténébreuse histoire, contribuant ainsi au devoir de mémoire auquel nous sommes tous tenus.
Enrichie de précieux documents, voici la quatrième édition de cet ouvrage pionnier qui depuis bientôt trente ans sert de base aux études sur un sujet encore largement ignoré. Ils sont très nombreux ceux qui, à un moment ou à un autre, connurent la double enceinte de barbelés électrifiés avec miradors du camp de Montreuil-Bellay. Mais hantent surtout ces barbelés que l'Histoire a longtemps oubliés, les Tsiganes, que la IIIe République de Lebrun décide d'interner avant que les Allemands n'envahissent la France, et qu'elle néglige de libérer après que ceux-ci en ont été chassés.
Le cinéma, qui s'inspire de ces faits historiques, vient en renforcer l'impact. Dans son beau film Liberté, Tony Gatlif ose recréer, avec lyrisme, ce douloureux épisode vécu par le peuple tsigane : grâce au pouvoir de l'image et du son, qui touchent les coeurs, le débat est enfin porté sur la place publique. La connaissance des faits doit désormais entrer dans nos manuels scolaires. Pour ces opprimés qu'on appelait alors " nomades ", elle permettra enfin - ils y ont droit - la reconnaissance officielle de persécutions injustifiables.