Le mouvement "bioéthique ", né aux États-Unis dans les années 1960, a connu une fortune remarquable au point d'être devenu quasiment une science à part entière, et dans l'esprit de beaucoup une des manifestations réussies de la conciliation du progrès et du respect dû à l'homme. Des différentes conceptions de la bioéthique qui se sont fait jour, de même que dans les dispositions législatives prises en son nom, une conception, que l'on peut appeler " autonomiste ", a pris le dessus. Cette conception est porteuse d'un grand nombre d'ambiguïtés, au point que l'on peut légitimement douter des deux caractéristiques qui lui ont assuré une renommée mondiale : la bioéthique autonome peut-elle réellement se prétendre une " éthique " ? Cette même bioéthique peut-elle à raison prétendre qu'elle est respectueuse de la dignité humaine ?
Le mouvement "bioéthique ", né aux États-Unis dans les années 1960, a connu une fortune remarquable au point d'être devenu quasiment une science à part entière, et dans l'esprit de beaucoup une des manifestations réussies de la conciliation du progrès et du respect dû à l'homme. Des différentes conceptions de la bioéthique qui se sont fait jour, de même que dans les dispositions législatives prises en son nom, une conception, que l'on peut appeler " autonomiste ", a pris le dessus. Cette conception est porteuse d'un grand nombre d'ambiguïtés, au point que l'on peut légitimement douter des deux caractéristiques qui lui ont assuré une renommée mondiale : la bioéthique autonome peut-elle réellement se prétendre une " éthique " ? Cette même bioéthique peut-elle à raison prétendre qu'elle est respectueuse de la dignité humaine ?