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Comment la lutte contre l'avortement est-elle devenue le cheval de bataille de l'Eglise ? Du programme de certaines listes électorales ouvertement catholiques aux "éléments de discernement" proposés par la conférence des évêques de France en vue des élections de 2012, la lutte contre l'avortement est toujours présentée comme une priorité, car elle rejoint, dit-on, "le droit à la vie" et réaffirme la modeste place de l'être humain dans la procréation face au Créateur.
Pourquoi accepte-t-on comme une évidence ce qui est en fait une aberration ? De quelle "vie" parle-t-on ? Du mécanisme biologique de croissance ou de la relation qui fait de l'être humain un être Humain ? D'où vient ce consensus suspect autour du fait que le droit de l'être à naître vaut sur celui de la femme qui le porte ? Au regard d'une foi personnelle et d'analyses anthropologiques. des catégories du féminin et du masculin, cet essai invite à reconsidérer cet étrange partenariat qui ne tend finalement qu'à enfermer les femmes dans leur rôle possible de mère en faussant les relations entre hommes et femmes, entre l'Homme et le monde et entre l'Homme et Dieu.
Opinion personnelle d'un auteur
L'auteur, selon sa biographie, ne dispose pas des connaissances théologiques indispensables lorsqu'on s'introduit dans le domaine de la foi chrétienne; en particulier son propos est totalement dénué de toute 'autorité' magistérielle et ne reflète qu'une opinion très personnelle en contradiction absolue avec la Doctrine de l'Eglise. La réflexion est inaboutie.
Rappel important: la position de l'Eglise catholique en matière d'avortement est très claire et sans ambiguïté: c'est un meurtre. Des exceptions existent mais très circonscrites. Le pardon reste naturellement accessible mais nécessite une démarche.