Democratisation Et Decentralisation. Genese Et Dynamiques Compares Des Processus De Decentralisation En Afrique Subsaharienne

Par : Charles Nach Mback

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages528
  • PrésentationBroché
  • Poids0.695 kg
  • Dimensions16,1 cm × 24,0 cm × 3,7 cm
  • ISBN2-84586-386-1
  • EAN9782845863866
  • Date de parution29/03/2003
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

La décennie 90 a connu une véritable euphorie décentralisatrice. Aujourd'hui, la décentralisation se présente comme le résultat d'une volonté des acteurs africains de refonder le système de gouvernance sur une légitimation de l'État à partir de la base. Si c'est bien sous la double pression des acteurs internes et de ses partenaires extérieurs que l'État africain s'est résolu à se décentraliser, il apparaît que ce dernier a d'une certaine façon instrumentalisé la réforme pour sauvegarder ses privilèges. La nouvelle décentralisation est-elle pour autant condamnée comme ses devancières ? La réponse est négative, et pour cause ! La décentralisation nourrit à tous les niveaux des ambitions sociopolitiques qui, à leur tour, travaillent à sa pérennité. Il existe aujourd'hui une classe de rentiers de la décentralisation dont la survie est liée à la poursuite du processus. Là se trouve le fondement de l'espoir. Au-delà de sa dimension " Traité de Droit de la décentralisation et des collectivités traditionnelles ", cet ouvrage retrace l'histoire récente des mouvements de démocratisation en Afrique et indique la place que la décentralisation y a occupée. L'approche transversale montre, d'un côté, un recoupement quasi permanent entre les différentes législations nationales, alors même que la démarche pour y parvenir a substantiellement varié selon les pays ; et de l'autre, l'étalage d'une incroyable indigence de l'épistémologie endogène en matière d'ingénierie institutionnelle. La tendance à reproduction du système français témoigne de la défaillance de l'inventivité juridique. C'est toute la doctrine et l'expertise africaines qui sont interpellées.
La décennie 90 a connu une véritable euphorie décentralisatrice. Aujourd'hui, la décentralisation se présente comme le résultat d'une volonté des acteurs africains de refonder le système de gouvernance sur une légitimation de l'État à partir de la base. Si c'est bien sous la double pression des acteurs internes et de ses partenaires extérieurs que l'État africain s'est résolu à se décentraliser, il apparaît que ce dernier a d'une certaine façon instrumentalisé la réforme pour sauvegarder ses privilèges. La nouvelle décentralisation est-elle pour autant condamnée comme ses devancières ? La réponse est négative, et pour cause ! La décentralisation nourrit à tous les niveaux des ambitions sociopolitiques qui, à leur tour, travaillent à sa pérennité. Il existe aujourd'hui une classe de rentiers de la décentralisation dont la survie est liée à la poursuite du processus. Là se trouve le fondement de l'espoir. Au-delà de sa dimension " Traité de Droit de la décentralisation et des collectivités traditionnelles ", cet ouvrage retrace l'histoire récente des mouvements de démocratisation en Afrique et indique la place que la décentralisation y a occupée. L'approche transversale montre, d'un côté, un recoupement quasi permanent entre les différentes législations nationales, alors même que la démarche pour y parvenir a substantiellement varié selon les pays ; et de l'autre, l'étalage d'une incroyable indigence de l'épistémologie endogène en matière d'ingénierie institutionnelle. La tendance à reproduction du système français témoigne de la défaillance de l'inventivité juridique. C'est toute la doctrine et l'expertise africaines qui sont interpellées.