Delphine de Girardin, la muse de Juillet

Par : Claudine Giacchetti

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  • Nombre de pages242
  • PrésentationBroché
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7475-6310-3
  • EAN9782747563109
  • Date de parution01/04/2004
  • CollectionEspaces littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Delphine Gay (1804-1855), jeune poète célébrée dans les salons de la Restauration, devint, après son mariage, en 1831, avec Emile de Girardin, fondateur du quotidien La Presse, une femme de lettres à succès et une salonnière de grande renommée. Elle fut aussi une journaliste très appréciée, livrant à La Presse, sous le pseudonyme de vicomte de Launay, ses captivantes chroniques hebdomadaires du règne de Louis-Philippe, les fameux Courriers de Paris.
Victime de son propre succès de femme du monde, des doutes qu'elle-même exprimait sur son talent d'écrivain dont on disait dans son entourage qu'il serait contemporain de sa beauté, Delphine de Girardin a sombré dans un oubli trop peu mérité. Celle qu'on appelait la "dixième muse" avait-elle sous-estimé le phénomène d'obscurité auquel elle s'exposait en se plaçant du côté des égéries, à l'ombre de ses "grands hommes", les amis et familiers de son salon, parmi lesquels on comptait Lamartine, Balzac, Hugo et Gautier ? Cet ouvrage retrace, à travers la vie agitée, combative et généreuse de cette femme hors du commun, les débats et les affrontements de son époque, dans lesquels elle fut toujours profondément et passionnément engagée.
Delphine Gay (1804-1855), jeune poète célébrée dans les salons de la Restauration, devint, après son mariage, en 1831, avec Emile de Girardin, fondateur du quotidien La Presse, une femme de lettres à succès et une salonnière de grande renommée. Elle fut aussi une journaliste très appréciée, livrant à La Presse, sous le pseudonyme de vicomte de Launay, ses captivantes chroniques hebdomadaires du règne de Louis-Philippe, les fameux Courriers de Paris.
Victime de son propre succès de femme du monde, des doutes qu'elle-même exprimait sur son talent d'écrivain dont on disait dans son entourage qu'il serait contemporain de sa beauté, Delphine de Girardin a sombré dans un oubli trop peu mérité. Celle qu'on appelait la "dixième muse" avait-elle sous-estimé le phénomène d'obscurité auquel elle s'exposait en se plaçant du côté des égéries, à l'ombre de ses "grands hommes", les amis et familiers de son salon, parmi lesquels on comptait Lamartine, Balzac, Hugo et Gautier ? Cet ouvrage retrace, à travers la vie agitée, combative et généreuse de cette femme hors du commun, les débats et les affrontements de son époque, dans lesquels elle fut toujours profondément et passionnément engagée.