La liberté passe par l’éducation. Il est temps pour les jeunes filles de couleur de s'instruire pour que les générations futures se libèrent. Mais cela ne va pas plaire aux hommes blancs qui voient venir la fin de leur injuste règne. Le dessin m'a profondément marqué par le choix de ces couleurs qui retransmettent avec sensibilité les émotions de cette histoire. Une histoire vraie, qui nous inspire et qui nous prouve que les choses peuvent changer.
Pourquoi les délits d'une partie de la jeunesse populaire, auparavant relativement tolérés, sont-ils désormais jugés insupportables ? Ces jeunes...
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Résumé
Pourquoi les délits d'une partie de la jeunesse populaire, auparavant relativement tolérés, sont-ils désormais jugés insupportables ? Ces jeunes " difficiles " sont-ils des " sauvageons " perdus pour la société, comme se plaisent à le répéter certains responsables politiques ? Le travail socio-éducatif serait-il devenu inefficace, ne laissant d'autre alternative que la répression policière ? A partir d'une enquête menée sur des dispositifs judiciaires en région parisienne, Isabelle Coutant confronte la parole de victimes d'" incivilités " - habitants des grands ensembles, enseignants, éducateurs et policiers - à celles de mineurs délinquants et de leurs parents. En consacrant une place importante aux entretiens et aux récits d'observations, notamment en maison de justice, l'ouvrage montre que la délinquance juvénile contemporaine est le fait d'une autonomisation de la " culture de rue " vis-à-vis de la culture ouvrière. Cette évolution résulte pour partie de la précarisation des classes populaires et de la ségrégation urbaine. La " rue " offre alors une reconnaissance sociale à ceux qui ne l'obtiennent ni à l'école ni au travail, ni même au sein de leur famille. A travers le portrait d'anciens délinquants qu'elle a parfois suivis sur plusieurs années et l'analyse minutieuse du travail réalisé par les magistrats et les éducateurs rencontrés, l'auteur met en évidence les conditions d'efficacité des interventions judiciaires et socio-éducatives. Et elle reprend enfin une question centrale pour les républicains du XIXe siècle, soucieux d'enraciner les valeurs de la République : celle de l'" éducation morale ". Comment intervenir sur la vision du monde des enfants et des adolescents ? Comment faire en sorte que leurs valeurs soient rendues compatibles avec celles de la société dominante ?
Sommaire
PASSER EN JUSTICE
Porter plainte
La plainte des agents publics
Les audiences : " au plaisir de ne plus vous revoir "
Isabelle Coutant est docteur en sociologie, agrégée répétitrice au département de sciences sociales de l'école normale supérieure (Ulm). Elle est l'auteur de Politiques du squat (La Dispute, 2000).
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