Deleuze et la psychanalyse. L'altercation
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- Nombre de pages184
- PrésentationBroché
- Poids0.265 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
- ISBN2-13-055081-9
- EAN9782130550815
- Date de parution09/09/2005
- CollectionScience, histoire et société
- ÉditeurPUF
Résumé
Gilles Deleuze et Félix Guattari ont connu une célébrité éclatante après la publication de leur ouvrage, L'Anti-Œdipe. Capitalisme et schizophrénie I (1972). Ce livre marqua pourtant le début d'un long malentendu : les philosophes deleuziens considérèrent cette polémique avec la
psychanalyse comme la fin de la relation des deux auteurs avec la pratique freudienne, dans l'abord de la folie comme dans la politique. En France,
notamment, choqués par l'attaque virulente de la psychanalyse qui dénonçait sa collusion avec des forces réactionnaires, les psychanalystes cessèrent de lire Deleuze. En fait, Deleuze travaillait avec et contre Freud depuis longtemps... En 1967, déjà, sa Présentation de Sacher Masoch interrogeait avec génie la théorie et la pratique de la psychanalyse : le masochiste sait que l'important, dans le désir, ce n'est pas l'objet qui satisferait les pulsions mais le dispositif que le désir invente, et c'est par là que les agencements de concepts peuvent se former à la manière des agencements de désirs. La philosophie de l'immanence vaut donc aussi bien pour les machines que construisent nos existences que pour les problèmes que dessinent nos pensées. Ce qui suppose une continuité entre la psychanalyse et la philosophie. Il est temps que les psychanalystes lisent ou relisent Deleuze et que les philosophes se détournent moins de l'une des sources de son œuvre. Ce livre les y invite.
Gilles Deleuze et Félix Guattari ont connu une célébrité éclatante après la publication de leur ouvrage, L'Anti-Œdipe. Capitalisme et schizophrénie I (1972). Ce livre marqua pourtant le début d'un long malentendu : les philosophes deleuziens considérèrent cette polémique avec la
psychanalyse comme la fin de la relation des deux auteurs avec la pratique freudienne, dans l'abord de la folie comme dans la politique. En France,
notamment, choqués par l'attaque virulente de la psychanalyse qui dénonçait sa collusion avec des forces réactionnaires, les psychanalystes cessèrent de lire Deleuze. En fait, Deleuze travaillait avec et contre Freud depuis longtemps... En 1967, déjà, sa Présentation de Sacher Masoch interrogeait avec génie la théorie et la pratique de la psychanalyse : le masochiste sait que l'important, dans le désir, ce n'est pas l'objet qui satisferait les pulsions mais le dispositif que le désir invente, et c'est par là que les agencements de concepts peuvent se former à la manière des agencements de désirs. La philosophie de l'immanence vaut donc aussi bien pour les machines que construisent nos existences que pour les problèmes que dessinent nos pensées. Ce qui suppose une continuité entre la psychanalyse et la philosophie. Il est temps que les psychanalystes lisent ou relisent Deleuze et que les philosophes se détournent moins de l'une des sources de son œuvre. Ce livre les y invite.