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En 1845, Eugène Delacroix, pressé par son médecin, se rend aux Eaux-Bonnes prendre les eaux. Il ne restera qu'une vingtaine de jours aux pieds des Pyrénées. Même s'il reste préoccupé par les travaux gigantesques qui l'attendent à Paris, Delacroix n'a pas oublié de peindre, ainsi qu'il l'avait promis avant son départ. Il rapportera de ce voyage un carnet, nommé depuis lors le Carnet des Pyrénées, ainsi que quelques aquarelles et dessins jetés sur des feuilles de vergé.
Ce voyage, négligé par la critique et trop souvent oublié des historiens de l'art, aura une influence indéniable sur la production ultérieure du peintre : la montagne envahit ses toiles dont elle constitue désormais un élément de décor récurrent.