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Quoi de plus commun qu’un nom propre ? Pourtant, dès qu’il s’agit d’en saisir la logique ou même d’en changer, il cesse d’aller de soi. Jacques Lacan fut l’un des rares à faire du nom propre une question pour la psychanalyse, en revisitant les oeuvres de B. Russell, J. S. Mill, A. Gardiner, G. Frege et R. Carnap. Ces références et l’usage qu’il en fit tout au long de ses séminaires sont ici étudiés dans leur cohérence et leurs difficultés.
Ainsi verra-t-on comment, dans le fil d’une analyse, peut se défaire l’identification imaginaire d’un sujet à son nom propre. Ce qui porte à conséquence sur la prétention des sociétés de psychanalyse à décerner des titres.