Décorer le silence. Quand la poésie s'invite au coeur du social

Par : Michel Carbonara, Eric Kérimel de Kerveno, Nicolas Valsan
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  • Nombre de pages180
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.284 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN979-10-346-0931-4
  • EAN9791034609314
  • Date de parution12/06/2025
  • ÉditeurChamp Social (Editions)

Résumé

Maurice est assis sur une chaise, dans un coin de l'immense bibliothèque du CHRS le Mascaret où se côtoient sans sourciller un vieux guide du routard sur la Grèce, une biographie de Johnny Hallyday, un improbable traité de dignité du début du 20° siècle et une édition de luxe de Don Quichotte de 1852. Un lieu improbable dans les quartiers Nord de Marseille. Hors du temps. Pour l'instant, Maurice ne dit pas grand chose.
C'est la première fois qu'il vient à l'atelier, mais son oeil saisit chaque mouvement du groupe, son oreille capte chaque mot prononcé. Les traits de son visage réagissent aux textes que nous écrivons et que nous nous partageons. Et puis sa voix s'élève. Grave, calme, profonde : "Finalement, écrire, c'est aussi l'art de décorer le silence ! ". Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence. Nous nous regardons.
Le temps se suspend encore plus. Maurice enchaîne. "C'est Debussy qui disait ça de la musique. La musique, disait-il, c'est l'art de décorer le silence. Mais en fait ça marche aussi pour les mots. Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence". Et nous voilà une nouvelle fois projetés au milieu des voyages immobiles que nous aimons tant, entourés d'images poétiques qui se chevauchent et s'entremêlent.
Ce n'est plus un stylo que nous tenons, c'est un pinceau. C'est une flute traversière. Et ce n'est plus une feuille qui est posée sagement devant nous sur la table. C'est une toile, c'est un orchestre symphonique. Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence. Dix mots. Pas plus. Dix mots et les murs tombent, les douleurs s'atténuent, les sourires se rencontrent. Dix mots et nous voilà ailleurs.
Nous voilà là où nous pouvons reprendre possession de nous. De notre histoire. De notre vie. Nous voilà en poésie... Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence... Deuxième tome des écrits créés lors du Salon du Livre Social. Et toujours autant de beauté, de jeux, de rencontres, de partage, de cris, de colères, d'émotions... De poésie.
Maurice est assis sur une chaise, dans un coin de l'immense bibliothèque du CHRS le Mascaret où se côtoient sans sourciller un vieux guide du routard sur la Grèce, une biographie de Johnny Hallyday, un improbable traité de dignité du début du 20° siècle et une édition de luxe de Don Quichotte de 1852. Un lieu improbable dans les quartiers Nord de Marseille. Hors du temps. Pour l'instant, Maurice ne dit pas grand chose.
C'est la première fois qu'il vient à l'atelier, mais son oeil saisit chaque mouvement du groupe, son oreille capte chaque mot prononcé. Les traits de son visage réagissent aux textes que nous écrivons et que nous nous partageons. Et puis sa voix s'élève. Grave, calme, profonde : "Finalement, écrire, c'est aussi l'art de décorer le silence ! ". Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence. Nous nous regardons.
Le temps se suspend encore plus. Maurice enchaîne. "C'est Debussy qui disait ça de la musique. La musique, disait-il, c'est l'art de décorer le silence. Mais en fait ça marche aussi pour les mots. Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence". Et nous voilà une nouvelle fois projetés au milieu des voyages immobiles que nous aimons tant, entourés d'images poétiques qui se chevauchent et s'entremêlent.
Ce n'est plus un stylo que nous tenons, c'est un pinceau. C'est une flute traversière. Et ce n'est plus une feuille qui est posée sagement devant nous sur la table. C'est une toile, c'est un orchestre symphonique. Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence. Dix mots. Pas plus. Dix mots et les murs tombent, les douleurs s'atténuent, les sourires se rencontrent. Dix mots et nous voilà ailleurs.
Nous voilà là où nous pouvons reprendre possession de nous. De notre histoire. De notre vie. Nous voilà en poésie... Ecrire, c'est aussi l'art de décorer le silence... Deuxième tome des écrits créés lors du Salon du Livre Social. Et toujours autant de beauté, de jeux, de rencontres, de partage, de cris, de colères, d'émotions... De poésie.
Éric Kérimel de Kerveno, éducateur spécialisé dans un premier temps (1984), il travaille en prévention de la toxicomanie à Marseille, puis en 1995, reprend des études et obtient une maitrise d'Histoire Contemporaine puis un DEA. Ces années de recherche ont participé à construire un regard distancié sur le travail social. Il est recruté ensuite comme directeur général de l'association HAS (Habitat alternatif social) qui comptait 18 salariés et logeait 54 ménages. À son départ en 2017, l'association était alors dotée de 117 salariés et 620 ménages logés.