Décoloniser l'imaginaire. Du réalisme magique chez Maryse Condé, Sylvie Germain et Marie NDiaye
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- Nombre de pages251
- PrésentationBroché
- Poids0.355 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-296-04224-7
- EAN9782296042247
- Date de parution29/11/2007
- CollectionBibliothèque du féminisme
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le réalisme magique, genre littéraire originaire d'Amérique latine, repris aujourd'hui par les auteurs postcoloniaux, est né de la rébellion contre l'oppression colonisatrice. Il s'agit, puisque les mécanismes de la domination contaminent l'imaginaire de chaque individu, de s'affranchir des oppressions politiques et culturelles en quittant la, réalité " colonisée ". On a peu étudié jusqu'ici le rôle important des romancières fondatrices qui ont utilisé ce genre littéraire pour remettre en cause la domination masculine. Cet ouvrage leur rend justice et montre comment elles ont fait appel au surnaturel pour envisager les possibilités d'une autonomie des femmes au-delà des rapports de pouvoir entre sexes, races et classes existants. Katherine Roussos s'arrête plus particulièrement sur les œuvres de romancières françaises, Maryse Condé, Sylvie Germain et Marie NDiaye, pour montrer la continuité et la diversité de l'usage du réalisme magique. Loin de se réduire à une littérature d'évasion, il donne voix aux réalités subjectives, revisite les mythes et les cultures locales, fait revivre sorcières et pratiques magiques, retraçant ainsi une autre histoire de l'oppression dans son envers quotidien : là où se réinventent sans cesse des stratégies rebelles contre un destin déjà écrit.
Le réalisme magique, genre littéraire originaire d'Amérique latine, repris aujourd'hui par les auteurs postcoloniaux, est né de la rébellion contre l'oppression colonisatrice. Il s'agit, puisque les mécanismes de la domination contaminent l'imaginaire de chaque individu, de s'affranchir des oppressions politiques et culturelles en quittant la, réalité " colonisée ". On a peu étudié jusqu'ici le rôle important des romancières fondatrices qui ont utilisé ce genre littéraire pour remettre en cause la domination masculine. Cet ouvrage leur rend justice et montre comment elles ont fait appel au surnaturel pour envisager les possibilités d'une autonomie des femmes au-delà des rapports de pouvoir entre sexes, races et classes existants. Katherine Roussos s'arrête plus particulièrement sur les œuvres de romancières françaises, Maryse Condé, Sylvie Germain et Marie NDiaye, pour montrer la continuité et la diversité de l'usage du réalisme magique. Loin de se réduire à une littérature d'évasion, il donne voix aux réalités subjectives, revisite les mythes et les cultures locales, fait revivre sorcières et pratiques magiques, retraçant ainsi une autre histoire de l'oppression dans son envers quotidien : là où se réinventent sans cesse des stratégies rebelles contre un destin déjà écrit.