Décenseurs ?. Freud, Baudelaire, Flaubert

Par : Cosimo Trono

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions1,6 cm × 2,4 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-296-04089-2
  • EAN9782296040892
  • Date de parution05/12/2007
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce livre est l'aboutissement d'une rencontre hasardeuse et fictive entre trois noms propres, trois géants qui ont subverti, au XIXe siècle, les axes majeurs de la civilisation. L'axe du moi et de la sexualité par Sigmund Freud : l'axe des conventions et de l'esthétique poétique par Charles Baudelaire ; l'axe enfin des principes romanesques et de l'éthique par Gustave Flaubert. C'est la même année 1856, en effet, que naît Freud, que Baudelaire signe le contrat des Fleurs du mal, et que Flaubert publie, en feuilleton dans La revue de Paris, le sulfureux roman Madame Bovary.
Or ce qui est au coeur de la subversion, on pourrait même dire de la révolution introduite par ces hommes et leur oeuvres, c'est d'avoir enfreint le carcan séculier de la censure qui tenait le créateur assujetti à un idéal, une idéologie, voir un maître, mais rarement sujet de ses fantaisies (phantasieren). A la faveur d'un cent cinquantième anniversaire de la "décensure", les auteurs de cet ouvrage - psychanalystes, philosophes, artistes, universitaires, linguistes, écrivains - ont été, au cours d'un colloque tenu en 2006, de rentre compte des formes actuelles de la censure non pas, non seulement, comme un mécanisme psychologique quasi naturel, mais plutôt comme une pratique constante et en perpétuel déplacement chez des censeurs et auto-censeurs qui, toujours, manient les ciseaux d'Anastasie, y compris à leur insu.
Cela sans oublier les phénomènes de censure religieuse, devenue aujourd'hui emblématique d'un malaise entre des civilisations qui devraient, pourtant, comme "les parfums, les sons, les couleurs", se répondre.
Ce livre est l'aboutissement d'une rencontre hasardeuse et fictive entre trois noms propres, trois géants qui ont subverti, au XIXe siècle, les axes majeurs de la civilisation. L'axe du moi et de la sexualité par Sigmund Freud : l'axe des conventions et de l'esthétique poétique par Charles Baudelaire ; l'axe enfin des principes romanesques et de l'éthique par Gustave Flaubert. C'est la même année 1856, en effet, que naît Freud, que Baudelaire signe le contrat des Fleurs du mal, et que Flaubert publie, en feuilleton dans La revue de Paris, le sulfureux roman Madame Bovary.
Or ce qui est au coeur de la subversion, on pourrait même dire de la révolution introduite par ces hommes et leur oeuvres, c'est d'avoir enfreint le carcan séculier de la censure qui tenait le créateur assujetti à un idéal, une idéologie, voir un maître, mais rarement sujet de ses fantaisies (phantasieren). A la faveur d'un cent cinquantième anniversaire de la "décensure", les auteurs de cet ouvrage - psychanalystes, philosophes, artistes, universitaires, linguistes, écrivains - ont été, au cours d'un colloque tenu en 2006, de rentre compte des formes actuelles de la censure non pas, non seulement, comme un mécanisme psychologique quasi naturel, mais plutôt comme une pratique constante et en perpétuel déplacement chez des censeurs et auto-censeurs qui, toujours, manient les ciseaux d'Anastasie, y compris à leur insu.
Cela sans oublier les phénomènes de censure religieuse, devenue aujourd'hui emblématique d'un malaise entre des civilisations qui devraient, pourtant, comme "les parfums, les sons, les couleurs", se répondre.