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Si aujourd'hui, cyclones, éclipses, saisons, sont parfaitement compréhensibles pour le commun des mortels, il n'en était pas de même pour les peuples primitifs qui voyaient dans ces phénomènes extraordinaires l'expression de forces surnaturelles et divines ; l'Humanité s'est alors constituée un panthéon de divinités pour se protéger, de cultes pour s'attirer les faveurs de celles-ci et de légendes pour faire vivre ces cultes.
Si aujourd'hui on compare l'histoire des religions et la mythologie, on s'aperçoit que nombre de pratiques, cultes voire croyances admises par la plupart des chrétiens pourraient n'être, elles aussi, que le résultat, pour certaines, du passage dans la théologie chrétienne, de mythes ayant une origine plus ancienne que le Christ. Quels rapports entre Zoroastre et le judaïsme ? Qui était Jésus ? sa famille ? Que sait-on historiquement de sa naissance, de sa vie et de sa mort ? Quelle fut l'influence de divinités païennes comme Mithra, Adonis, Isis, Dionysos sur le christianisme ? Comment furent décidées les grandes fêtes chrétiennes ? Que reste-t-il des hérésies et du christianisme du Moyen Age ? En ce début du troisième millénaire où le religieux et le sacré ne sont plus gérés que par les Eglises mais aussi par des groupes profanes qui créent un véritable supermarché de la religion où l'on retrouve tout et n'importe quoi, Jésus est mis à toutes les sauces.
Entre le Jésus des intégristes, celui des fondamentalistes, celui des sectes, celui des théologiens, celui des historiens, celui des catholiques, des protestants, des orthodoxes ou des anglicans, celui des juifs et des musulmans, on peut comprendre que le commun des mortels soit déboussolé et perdu. Lequel est le bon ? Qui a raison ? La divinité de Jésus ne peut s'atteindre que par la découverte du Jésus historique et réel.
Pour cela, il faudra se frayer un chemin à travers des croyances ancestrales païennes récupérées qui, si elles pouvaient se comprendre à une certaine époque, sont aujourd'hui à analyser, à accepter même si elles remettent en cause beaucoup de nos certitudes.