De terres et de pierres. Approche culturelle de la construction romaine dans le Nord-Est de la Gaule (IIe s. av. J.-C. - Ier s. ap. J.-C.)
1e édition
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- Nombre de pages354
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.298 kg
- Dimensions22,0 cm × 27,0 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-36441-527-0
- EAN9782364415270
- Date de parution18/09/2024
- CollectionArt, archéologie & patrimoine
- ÉditeurEU de Dijon
Résumé
La question de la romanisation des Gaules a été très longuement abordée d'un point de vue archéologique et historique pendant ces deux dernières décennies. Pourtant, si de nombreuses études analysent la transformation de la culture matérielle et des vestiges immobiliers lors de l'intégration des Gaules dans le monde romain, l'absence des matériaux de construction dans cette réflexion est tout à fait marquante.
A partir de modes de construction caractéristiques, comme les couvertures en tuiles romaines de terre cuite ou les maçonneries en pierres liées au mortier de chaux, est-il possible de mettre en évidence des rythmes et des pratiques variés dans l'apparition et la diffusion des matériaux de construction romains ? Cet ouvrage résulte de l'inventaire systématique des données archéologiques dans le quart nord-est de la France.
La mise en place d'une approche prenant en compte les situations administratives, sociétales et culturelles diverses de dix cités gallo-romaines, entre le IIe siècle avant J.-C. et le 1er siècle après J.-C., permet d'analyser les relations complexes de ces territoires avec Rome et la romanité. Deux groupes se définissent par des modalités opposées : des peuples pour lesquels la production des matériaux de construction se restreint aux ressources locales nécessaires et ceux pour lesquels intervient un transport relativement important de ces matériaux, parfois sur de grandes distances.
Ces éléments permettent de discuter la question des identités, civiques et provinciales, qui peuvent être à l'origine de ces différences.
A partir de modes de construction caractéristiques, comme les couvertures en tuiles romaines de terre cuite ou les maçonneries en pierres liées au mortier de chaux, est-il possible de mettre en évidence des rythmes et des pratiques variés dans l'apparition et la diffusion des matériaux de construction romains ? Cet ouvrage résulte de l'inventaire systématique des données archéologiques dans le quart nord-est de la France.
La mise en place d'une approche prenant en compte les situations administratives, sociétales et culturelles diverses de dix cités gallo-romaines, entre le IIe siècle avant J.-C. et le 1er siècle après J.-C., permet d'analyser les relations complexes de ces territoires avec Rome et la romanité. Deux groupes se définissent par des modalités opposées : des peuples pour lesquels la production des matériaux de construction se restreint aux ressources locales nécessaires et ceux pour lesquels intervient un transport relativement important de ces matériaux, parfois sur de grandes distances.
Ces éléments permettent de discuter la question des identités, civiques et provinciales, qui peuvent être à l'origine de ces différences.
La question de la romanisation des Gaules a été très longuement abordée d'un point de vue archéologique et historique pendant ces deux dernières décennies. Pourtant, si de nombreuses études analysent la transformation de la culture matérielle et des vestiges immobiliers lors de l'intégration des Gaules dans le monde romain, l'absence des matériaux de construction dans cette réflexion est tout à fait marquante.
A partir de modes de construction caractéristiques, comme les couvertures en tuiles romaines de terre cuite ou les maçonneries en pierres liées au mortier de chaux, est-il possible de mettre en évidence des rythmes et des pratiques variés dans l'apparition et la diffusion des matériaux de construction romains ? Cet ouvrage résulte de l'inventaire systématique des données archéologiques dans le quart nord-est de la France.
La mise en place d'une approche prenant en compte les situations administratives, sociétales et culturelles diverses de dix cités gallo-romaines, entre le IIe siècle avant J.-C. et le 1er siècle après J.-C., permet d'analyser les relations complexes de ces territoires avec Rome et la romanité. Deux groupes se définissent par des modalités opposées : des peuples pour lesquels la production des matériaux de construction se restreint aux ressources locales nécessaires et ceux pour lesquels intervient un transport relativement important de ces matériaux, parfois sur de grandes distances.
Ces éléments permettent de discuter la question des identités, civiques et provinciales, qui peuvent être à l'origine de ces différences.
A partir de modes de construction caractéristiques, comme les couvertures en tuiles romaines de terre cuite ou les maçonneries en pierres liées au mortier de chaux, est-il possible de mettre en évidence des rythmes et des pratiques variés dans l'apparition et la diffusion des matériaux de construction romains ? Cet ouvrage résulte de l'inventaire systématique des données archéologiques dans le quart nord-est de la France.
La mise en place d'une approche prenant en compte les situations administratives, sociétales et culturelles diverses de dix cités gallo-romaines, entre le IIe siècle avant J.-C. et le 1er siècle après J.-C., permet d'analyser les relations complexes de ces territoires avec Rome et la romanité. Deux groupes se définissent par des modalités opposées : des peuples pour lesquels la production des matériaux de construction se restreint aux ressources locales nécessaires et ceux pour lesquels intervient un transport relativement important de ces matériaux, parfois sur de grandes distances.
Ces éléments permettent de discuter la question des identités, civiques et provinciales, qui peuvent être à l'origine de ces différences.