De Spinoza à Lacan. Autre chose et la mystique

Par : Hubert Ricard

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  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-8066-3383-5
  • EAN9782806633835
  • Date de parution01/11/2015
  • CollectionLire en psychanalyse
  • ÉditeurEME Editions

Résumé

Spinoza pose déjà les questions des Lumières, mais avec plus de radicalité et une plus grande complexité : il est bien le philosophe de notre temps, celui de la démocratie, de la liberté de jugement propre à un sujet singulier, de l'effondrement de la révélation et du discours religieux face au discours de la science, et déjà, avant Freud et Lacan, de l'abandon de la question de l'être. Mais il résorbe le désir dans l'amour.
La psychanalyse n'en reste pas à l'amour par quoi elle commence et elle tente de cerner le manque propre au désir que Spinoza a dénié, mais avec la même référence rationnelle que celle qui l'inspira et inspira les Lumières et qui seule permet de "coller à la structure", donne sa forme à l'acte analytique et du fait de l'interprétation peut mettre le sujet dans la position de repérer un peu mieux sa jouissance.
Au-delà pourtant de la référence phallique propre à la cure l'articulation lacanienne rencontre la jouissance mystique non pas comme un irrationnel, puisqu'elle en cerne la structure, mais comme ce qui fait signe vers la limite ou le fondement de toute articulation de pensée, l'ex-sistence d'un dire.
Spinoza pose déjà les questions des Lumières, mais avec plus de radicalité et une plus grande complexité : il est bien le philosophe de notre temps, celui de la démocratie, de la liberté de jugement propre à un sujet singulier, de l'effondrement de la révélation et du discours religieux face au discours de la science, et déjà, avant Freud et Lacan, de l'abandon de la question de l'être. Mais il résorbe le désir dans l'amour.
La psychanalyse n'en reste pas à l'amour par quoi elle commence et elle tente de cerner le manque propre au désir que Spinoza a dénié, mais avec la même référence rationnelle que celle qui l'inspira et inspira les Lumières et qui seule permet de "coller à la structure", donne sa forme à l'acte analytique et du fait de l'interprétation peut mettre le sujet dans la position de repérer un peu mieux sa jouissance.
Au-delà pourtant de la référence phallique propre à la cure l'articulation lacanienne rencontre la jouissance mystique non pas comme un irrationnel, puisqu'elle en cerne la structure, mais comme ce qui fait signe vers la limite ou le fondement de toute articulation de pensée, l'ex-sistence d'un dire.