De profundis Americae.. Carnets américains, 1958-1960

Par : Henri Thomas
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions12,0 cm × 19,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-86853-380-9
  • EAN9782868533807
  • Date de parution17/05/2003
  • ÉditeurTemps qu'il fait (Le)
  • PréfacierPaul Martin

Résumé

Début septembre 1958 - début juillet 1960, Henri Thomas vit aux Etats-Unis, à Waltham, tout près de Boston. Il enseigne la littérature française à l'Université Brandeis. Il noircit, c'est une vieille habitude, quelques carnets. Dans Compté, pesé, divisé, publié par lui en 1989, Thomas cite un passage de De profundis Americae : " Le culte du dollar commence très tôt. L'enfant de six ans (child consumer) est instruit à reconnaître les signes extérieurs de la richesse, et à les réclamer. Aux yeux de la plupart des Américains qui sont croyants, Dieu est l'être le plus riche, lancé par la plus forte publicité. " Il voyait très bien qu'une idéologie simpliste et le mode de vie qui lui est consubstantiel allaient submerger le monde ; il détestait cela... Le 22 mars 1960, Thomas note : " Pour moi, c'est toujours l'esprit qui résiste ; tout le reste est pesanteur. " L'ensemble de l'œuvre d'Henri Thomas témoigne de cette résistance et de la fraternelle solitude qui unit, tout de même, quelques humains. (Paul Martin)
Début septembre 1958 - début juillet 1960, Henri Thomas vit aux Etats-Unis, à Waltham, tout près de Boston. Il enseigne la littérature française à l'Université Brandeis. Il noircit, c'est une vieille habitude, quelques carnets. Dans Compté, pesé, divisé, publié par lui en 1989, Thomas cite un passage de De profundis Americae : " Le culte du dollar commence très tôt. L'enfant de six ans (child consumer) est instruit à reconnaître les signes extérieurs de la richesse, et à les réclamer. Aux yeux de la plupart des Américains qui sont croyants, Dieu est l'être le plus riche, lancé par la plus forte publicité. " Il voyait très bien qu'une idéologie simpliste et le mode de vie qui lui est consubstantiel allaient submerger le monde ; il détestait cela... Le 22 mars 1960, Thomas note : " Pour moi, c'est toujours l'esprit qui résiste ; tout le reste est pesanteur. " L'ensemble de l'œuvre d'Henri Thomas témoigne de cette résistance et de la fraternelle solitude qui unit, tout de même, quelques humains. (Paul Martin)

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3/5
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Mécontemporain
H. Thomas peut prendre parfois la voix d'un vieux ronchon, mais très vite, c'est la musique du solitaire intempestif qui domine, la prose du poète toujours exilé, toujours en partance, qui trouvera finalement refuge dans un face à face avec la mer bretonne, jusqu'à la fin de sa vie. Les Etats-Unis vus par Thomas sont tristes comme un obèse échoué dans sa voiture. Les étudiants n'ont guère de cervelle, les amis professeurs brillent par leur opportunisme, pour ne pas dire pire. Les lieux offrent à de rares occasions de pénétrantes surprises. Un livre mineur dans une bibliographie d'une très grande richesse, mais un livre d'Henri Thomas, tout de même.
H. Thomas peut prendre parfois la voix d'un vieux ronchon, mais très vite, c'est la musique du solitaire intempestif qui domine, la prose du poète toujours exilé, toujours en partance, qui trouvera finalement refuge dans un face à face avec la mer bretonne, jusqu'à la fin de sa vie. Les Etats-Unis vus par Thomas sont tristes comme un obèse échoué dans sa voiture. Les étudiants n'ont guère de cervelle, les amis professeurs brillent par leur opportunisme, pour ne pas dire pire. Les lieux offrent à de rares occasions de pénétrantes surprises. Un livre mineur dans une bibliographie d'une très grande richesse, mais un livre d'Henri Thomas, tout de même.
  • XXe siècle
  • littérature française
  • exil
  • université
  • Brandeis
  • MS
  • Claude Vigée
  • Paul de Man
Né le 7 décembre 1912 à Anglemont (Vosges), Henri Thomas, traducteur de Jünger et de Stifter, a vécu dix ans à Londres comme employé de la B.B.C. et deux ans aux États-Unis où il donnait des cours de littérature à l'université Brandeis. En 1992, il a reçu le grand prix de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre. Il est mort le 3 novembre 1993 à Paris.
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