C'est une lecture mitigée pour moi. La première partie, se centre sur le monde dans lequel notre personnage vit. C'est un univers chaotique, très bien expliqué, rythmé. On est plongé dès les premières lignes.
Nos personnages principaux sont atypiques, originaux et avec des caractères forts. Roxanne, très indépendante, droguée, fait du trafic de médicaments, va se retrouver sur les bras, Stella, sa fille qu'elle a abandonnée à la naissance, qui ne parle pas, non pas par maladie mais par choix.
Mais tout s'étiole en seconde partie où elles vont rejoindre la campagne et ces
contrées moins touchées par le fameux virus qui décime la population. On perd en rythme, il y a des longueurs (pas beaucoup) et on ne sait plus vers où l'auteur veut nous amener.
L'élément fantastique est bon mais n'apporte finalement pas grand chose à l'histoire et la fin n'est pas une fin pour moi. Cela ressemble plus à une fin de chapitre, comme si l'histoire était coupée en plein milieu.
En bref, une lecture qui aurait pu se révéler être un coup de cœur si l'histoire avait continué sur le même fil rouge que la première partie. Malgré cela, si il y a une suite, je pense la lire car les personnages sont attachants et l'univers extraordinaire !
de profundis
Un roman étrange et pénétrant qui démarre comme un livre d'anticipation et qui flirte avec les contes fantastiques...
Roxanne vit en Belgique dans un futur proche. Le virus Ebola fait des ravages en Europe et une secte est apparue, "les cavaliers de l'apocalypse" qui s'octroie le droit de piller, violer et tuer à tout va pour le bien de l'humanité. Elle survit tant bien que mal en vendant des médicaments souvent frelatés. Elle se drogue et boit beaucoup. Un jour réapparait dans sa vie sa fille Stella, qu'elle avait laissée avec son ex mari. Alors tout va changer... Elle qui se croyait incapable d'être une bonne mère va se transformer au contact de cette enfant étrange et silencieuse. Pour l'épargner elle va quitter la ville et s'enterrer dans une campagne sombre et une maison hantée par le passé.