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Un préambule joueur expose les présuppositions mondaines, théoriques et politiques qui soutiennent encore aujourd'hui l'essentiel des débats sur la culture et le spectacle. Le recours à un livre de Jacques Rancière Le spectateur émancipé (La fabrique, 2008) permet un glissement puis un écart radical à l'égard des ces présuppositions : aux replis de la maîtrise s'oppose l'ouverture de la déprise et, à l'esprit de sérieux, un dilettantisme de vive rigueur sophistique.
Cette position d'"insolence espiègle" revendiquée par l'auteur dans sa préface aboutit à une tentative de traduction homolinguistique (de français à français, mais avec une différence dans les registres de langue) des premières pages de A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, qui mettent singulièrement en scène cette déprise.