De mai 68 à LIP. Un dominicain au coeur des luttes

Par : Jean Raguénès

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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-8111-0001-8
  • EAN9782811100018
  • Date de parution01/04/2008
  • CollectionSignes des Temps
  • ÉditeurKarthala
  • PréfacierHenri Burin des Roziers

Résumé

Des événements de Mai 68 au conflit de LIP, le dominicain Jean Raguénès s'est efforcé de lier engagement sur le terrain des luttes sociales et vie spirituelle. Educateur de jeunes délinquants, aumônier du centre Saint-Yves des facultés de Droit et de Sciences économiques à Paris, il vécut intensément Mai 68 et prit fait et cause pour les " Katangais ", ces jeunes marginaux enrôlés au service de la révolution. Sa condition de religieux en fut profondément éprouvée. Mais, loin d'abandonner l'Église, il fit le choix d'une vie religieuse plus radicale au service de la libération des opprimés de la société. Il quitta son couvent parisien pour vivre et travailler parmi les ouvriers à Besançon. Tout en accueillant chez lui des jeunes sortant de la Maison d'arrêt, il fut embauché en juillet 1971 dans l'usine de fabrication des montres LIP. Lorsque le conflit social éclata dans l'usine en avril 1973, il s'investit dans les luttes en participant, en marge de la CGT et de la CFDT, à la création et à l'animation d'un comité d'action. Il fut de toutes les étapes de cette expérience d'autogestion si novatrice, si inventive qu'elle symbolisa, un temps, tous les espoirs de changement de la société française.
Des événements de Mai 68 au conflit de LIP, le dominicain Jean Raguénès s'est efforcé de lier engagement sur le terrain des luttes sociales et vie spirituelle. Educateur de jeunes délinquants, aumônier du centre Saint-Yves des facultés de Droit et de Sciences économiques à Paris, il vécut intensément Mai 68 et prit fait et cause pour les " Katangais ", ces jeunes marginaux enrôlés au service de la révolution. Sa condition de religieux en fut profondément éprouvée. Mais, loin d'abandonner l'Église, il fit le choix d'une vie religieuse plus radicale au service de la libération des opprimés de la société. Il quitta son couvent parisien pour vivre et travailler parmi les ouvriers à Besançon. Tout en accueillant chez lui des jeunes sortant de la Maison d'arrêt, il fut embauché en juillet 1971 dans l'usine de fabrication des montres LIP. Lorsque le conflit social éclata dans l'usine en avril 1973, il s'investit dans les luttes en participant, en marge de la CGT et de la CFDT, à la création et à l'animation d'un comité d'action. Il fut de toutes les étapes de cette expérience d'autogestion si novatrice, si inventive qu'elle symbolisa, un temps, tous les espoirs de changement de la société française.