De Lautréamont à Francis Bacon. Les films de Cocteau comme lien intertextuel

Par : Jean-Marc Moret
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  • Nombre de pages453
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.76 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,6 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-7453-5307-8
  • EAN9782745353078
  • Date de parution29/08/2019
  • CollectionLittérature générale comparée
  • ÉditeurHonoré Champion
  • ContributeurDomingo Gasparro

Résumé

Cocteau, dont le rayonnement littéraire est bien connu, a été aussi un cinéaste de génie, ce que peu de cinéphiles savent. Francis Bacon a puisé l'idée de plusieurs de ses peintures dans Le Sang d'un poète, parce que ce film montrait une succession de faits surréalistes, c'est-à-dire "plus réels que le réel", et aussi à cause de la beauté de l'acteur tenant le rôle du poète. Et c'est un film de Cocteau encore, Orphée, qu'Aragon a retenu comme hypotexte pour son roman La Mise à mort.
Lautréamont constitue l'armature de notre enquête. Ses Chants de Maldoror (1869) étaient tellement en avance sur leur époque qu'aujourd'hui encore il peut être considéré comme un poète d'avant-garde. Méconnu ou rejeté, il a pourtant inspiré quelques-uns des plus grands créateurs du XXe siècle, ébranlés par la puissance de son souffle poétique et l'audace de son écriture. Ce livre met en lumière le rôle capital que ce jeune Montévidéen, mort à l'âge de 24 ans, a joué dans la littérature et l'art : les oeuvres d'Alfred Jarry, de Giovanni Papini, de Louis Aragon et de Francis Bacon en portent la marque.
Cocteau, dont le rayonnement littéraire est bien connu, a été aussi un cinéaste de génie, ce que peu de cinéphiles savent. Francis Bacon a puisé l'idée de plusieurs de ses peintures dans Le Sang d'un poète, parce que ce film montrait une succession de faits surréalistes, c'est-à-dire "plus réels que le réel", et aussi à cause de la beauté de l'acteur tenant le rôle du poète. Et c'est un film de Cocteau encore, Orphée, qu'Aragon a retenu comme hypotexte pour son roman La Mise à mort.
Lautréamont constitue l'armature de notre enquête. Ses Chants de Maldoror (1869) étaient tellement en avance sur leur époque qu'aujourd'hui encore il peut être considéré comme un poète d'avant-garde. Méconnu ou rejeté, il a pourtant inspiré quelques-uns des plus grands créateurs du XXe siècle, ébranlés par la puissance de son souffle poétique et l'audace de son écriture. Ce livre met en lumière le rôle capital que ce jeune Montévidéen, mort à l'âge de 24 ans, a joué dans la littérature et l'art : les oeuvres d'Alfred Jarry, de Giovanni Papini, de Louis Aragon et de Francis Bacon en portent la marque.