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En 1958, Paul Finsler, mathématicien helvétique, astronome amateur et découvreur de comètes publie un petit opuscule sur " la vie après la mort ", dont on présente ici la traduction. Le premier mouvement est de se demander ce qu'un scientifique peut bien avoir à dire sur un sujet pareil et pour quelle raison il s'intéresse à une telle rêverie. Mais on montre ici que Paul Finsler prend son thème au sérieux et que ses travaux en théorie des ensembles et en géométrie différentielle servent de fondements à ses thèses métaphysiques.
Ainsi, la notion d'ensemble circulaire invite à identifier un élément à une classe, en l'occurrence, chaque homme à l'humanité tout entière ; quant à celle d'espace de Riemann, elle permet de soutenir que la vie est finie mais non nécessairement limitée, de sorte que la vie qui continue, l'autre vie, n'est en fait que la vie des autres. Etant donné sa méthode et la richesse suggestive de son contenu, le nouveau Phédon du mathématicien platonicien méritait, selon nous, d'être rendu accessible à un large public.