De la soie au béton. Saint-Antoine - Champ-Dollon - Profession : gardienne de prison

Par : Monique Gevisier
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  • Nombre de pages115
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-8321-0302-9
  • EAN9782832103029
  • Date de parution01/11/2007
  • CollectionGenève - Evénements
  • ÉditeurSlatkine (Editions)
  • PréfacierYves Patrick Delachaux

Résumé

La féminité et l'élégance ont influencé la petite fille d'alors et j'obtiendrai un CFC de coiffure. Ce premier choix, un métier avant tout artistique à mes yeux, me mènera dès l'âge de 16 ans à faire des défilés comme modèle sur les podiums de toute l'Europe avec Carlo, passionné de coiffure. De la soie, je passe au béton ou de la coiffure à la prison. Dix ans plus tard, je franchis les portes de Saint-Antoine, cette prison vétuste mais si vivante en plein coeur de Genève, et je commence une nouvelle profession comme surveillante.
Après quinze mois, nous déménageons et prenons possession de nouveaux murs "au vert". Champ-Dollon évoluera et s'améliorera, la profession de gardienne également. Je passerai trente ans comme surveillante dans les unités cellulaires dont vingt-quatre chez les femmes. J'ai profondément aimé ce métier, en particulier le contact avec ces hommes et ces femmes, momentanément exclus de notre société, dont certains ont commis des crimes très médiatisés au cours de ces trois décennies.
Avec ses tristesses, ses violences et ses désespoirs quotidiens, la prison est un autre monde : un concentré d'émotions exacerbées par la privation de liberté. La liberté n'a pas de prix...
La féminité et l'élégance ont influencé la petite fille d'alors et j'obtiendrai un CFC de coiffure. Ce premier choix, un métier avant tout artistique à mes yeux, me mènera dès l'âge de 16 ans à faire des défilés comme modèle sur les podiums de toute l'Europe avec Carlo, passionné de coiffure. De la soie, je passe au béton ou de la coiffure à la prison. Dix ans plus tard, je franchis les portes de Saint-Antoine, cette prison vétuste mais si vivante en plein coeur de Genève, et je commence une nouvelle profession comme surveillante.
Après quinze mois, nous déménageons et prenons possession de nouveaux murs "au vert". Champ-Dollon évoluera et s'améliorera, la profession de gardienne également. Je passerai trente ans comme surveillante dans les unités cellulaires dont vingt-quatre chez les femmes. J'ai profondément aimé ce métier, en particulier le contact avec ces hommes et ces femmes, momentanément exclus de notre société, dont certains ont commis des crimes très médiatisés au cours de ces trois décennies.
Avec ses tristesses, ses violences et ses désespoirs quotidiens, la prison est un autre monde : un concentré d'émotions exacerbées par la privation de liberté. La liberté n'a pas de prix...